Recherche Création Atelier # Maquettes

Je passe d’une approche bidimensionnelle au volume, par la réalisation de maquettes. Cette étape me permet de réfléchir sur les différents systèmes d’assemblage et de construction. Aussi d’entrevoir l’ensemble des possibilités techniques et plastiques. Le travail à échelle réduite permet de voir plus précisément les jeux formels et structurels et ainsi d'anticiper sur l’évolution du projet.

La maquette ‘’Rock City’’ est réalisée avec des planches de cagette en bois et de la colle chaude. Les lignes verticales de différentes hauteurs coupées en biseaux sont regroupées sur un socle en carton et une planche de cagette. Ces différents jeux d’échelles suggèrent un relief en induisant l’idée d’une vue plongeante au cœur d’une ville ou d’une forêt. En regardant de plus près cet entrelacs de lignes verticales et horizontales peut suggérer un réseau de voies. Elles dessinent en négatif une multitude de directions possibles à prendre. Elles suggèrent par là l’idée d’un labyrinthe. Au sommet de ces gratte-ciels est disposé un volume dans un équilibre incertain. A la fois rocher, météorite, cette forme architecturale intrigue, nous interroge et nous déstabilise.

A la fois musicalité, science fiction, paysage urbain, relief vertigineux, les univers et les pistes se confondent.

Entre perception déroutée et étrangeté, ‘’Rock City’’ parle de nos attractions et de nos répulsions face à l’urbanité et à ses usages.

La seconde proposition ‘’Structures Modulaires’’, fait appel au projet originel de la résidence ‘’Modulors Archistructures’’. Il s’agit d’une structure évolutive dans l’espace et le temps, que le spectateur pourrait manipuler pour en modifier le sens de perception, donnant ainsi à voir ces multiples facettes. ‘’Structures Modulaires’’ active les surfaces de l’espace et le spectateur devient ainsi acteur du geste créatif. Une double attraction se joue entre l’œuvre et l’arpenteur d'espace qui redessine à l'infini l’œuvre.

Entre structure et architecture, jeu de vides et de pleins, le déplacement recompose à l’infini la forme.