Mon travail de recherche débute par des dessins d’observation, afin de m’imprégner et de m’insérer au mieux dans ce nouveau lieu.
Je suis dans un premier temps happée par ce vaste espace que constitue la cour de récréation. Là, 5 platanes sont disposés à intervalle régulier comme pour rythmer, ponctuer et remplir l’espace. Je me pose sur un banc et commence à esquisser les lignes et à imaginer un devenir art. J’ai envie de transformer et de m’emparer de ces grandes lignes verticales pour en faire surgir l’inattendu. Mes recherches formelles se poursuivent, je dessine plusieurs propositions autour de cet espace. J’arpente les couloirs de l’école, à la recherche de vues, les grandes fenêtres du bâtiment se transforment en observatoires. Mon regard se porte sur les cheminées et les différents écarts d’échelle dans le paysage et l’environnement lui-même. Ce découpage et cette fracture entre ville et paysage montagneux m’intriguent.
Quand je retourne à l’atelier mes recherches formelles se précisent.