Article de la Revue
« C’est un atelier entre mode et sculpture. L’idée c’était de faire des sculptures à porter. » En période de post-confinement, alors que la distanciation physique est toujours en vigueur, le travail d’Amandine Maas semble faire lien, comme si ses sculptures étaient des médiatrices entre deux mains, deux corps ; elle a par exemple créé des sculptures qui lient, où l’un et l’autre peuvent passer leur main et se balader ensemble au travers d’une exposition, reliés par une petite sculpture portative.
En quoi nos vulnérabilités peuvent-elles devenir un appui à la création artistique ? C’est la question à laquelle tente de répondre l'artiste Anna Kawadji qui s’est installée pour 3 mois en Seine-Saint-Denis, dans un Service d’Accueil de Jour, pour personnes en situation de handicap, avec son projet Au rythme dû... des corps. Créant des objets musicaux et des performances sonores, elle ouvre un dialogue et embarque chacune et chacun pour rêver et agir sur le monde autrement.