Le serpent est une ligne modulable à souhait. Il n’a ni commencement ni fin, ou, si du moins, en tant qu’animal il est identifiable grâce à sa tête et à son extrémité, l’imagination se plaît à poursuivre indéfiniment le corps du reptile dans l’invisible.
Qu’éprouve la main tandis qu’elle sinue sur la feuille?
Quels plis et replis offrons-nous à cette ligne en mouvement?
Comment “charmer” l’espace?
Et nous, si nous devenions plus terrestres que cette créature-terre, comment nous déplacerions nous en nous-mêmes et sur le sol.
Ce jour-là, nous essayons de développer les métamorphoses de la ligne, et tentons une danse ondulante.