Se métamorphoser, pourquoi?

Se métamorphoser, pourquoi?

Publié par Delfine Guy

Matin du 26 janvier 2017, avec Charlotte dans la classe des CM2

Toute la classe réunie pour une présentation du projet. Serpent et papillon. La ligne du serpent, modulable à souhait. Il n'y a pas plus terre que ce terrestre animal. Poésie: le poète véhicule ses images. Visuels: les images prennent forme. A brûle-pourpoint – si vous pouviez vous métamorphoser sur le champ, quel animal seriez-vous?

Les félins l'emportent: tigres, lions et chats. Le chat, surtout. Parce qu'il joue, dort et mange toute la journée. Comme si certains enfants souhaitaient endormir un potentiel au lieu de repousser les limites imposées par une certaine "humanité". Il faudrait en rediscuter la prochaine fois. Explorer les différentes tentations.

Questionner: et pourquoi le chat? Les yeux jaunes, les moustaches si précieuses, se repérer dans le noir, bondir, passer par de minuscules ouvertures. La métamorphose est POUVOIR.

Après-midi du 26 janvier 2017, avec les CM2 - puis les CM1 de Valérie Marchand

Retour sur les sujets lancés la semaine précédente. La louve de Rocquigny, qui (sur)vit à deux pas de là, a emporté toutes les faveurs. Les éléments d'une bonne histoire sont réunis: la sorcellerie, la forêt, le féminin opposé au masculin, un peu de sang – et surtout, la louve qui est femme ne craignant pas son côté sauvage.

Nous reparlons également d'Orphée, le père des poètes, visiteur des Enfers. Pourrait-il être un héros aux yeux des enfants d'aujourd'hui? Avis partagés. Qui est-il, déjà? Quel genre de bonhomme? Je lis quelques poèmes de Camille Lecrique, un ardennais.

Puis – comme j'ai promis de venir chaque semaine, ma besace pleine des trouvailles des jours précédents – le conte de Peau de Cochon, dans sa version ukrainienne.

La louve de Rocquigny. C'est elle qui va nous tenir en haleine un certain temps.