Objet du jour : la carte d’Anna qui a préféré ne pas la vieillir

Mardi 13 avril, journée. Répétitions de Le secret entre nous et rencontre avec le scénographe, régisseur et créateur lumière de Capitaine, ma Capitaine, Pierre-Armand Malet.

Publié par Lola Bonnecarrère

Journal du projet

Les élèves ont poursuivi la création de Le secret entre nous et ont rencontré Pierre-Armand Malet, scénographe, régisseur et créateur lumière de Capitaine, ma Capitaine.

 

 

La matinée a servi à continuer la création au plateau de Le secret entre nous : les metteur·se·s en scène donnent des indications de jeu, placent les différents éléments de la scène au plateau et font des retours aux comédien·ne·s qui font des propositions en jeu et s’ajustent grâce aux retours de leurs camarades. Les autrices, qui ont fini leur rédaction, assistent à ces répétitions et remplacent volontairement un·e tel·e quand celui-ci est absent·e. Les musicien·ne·s ont d'abord répété la chanson “Mon ami pêcheur”, assez maîtrisée, afin de peaufiner la justesse de chacun·e, de perfectionner la choralité et que chacun·e s’approprie la chanson, par la répétition. Iels ont ensuite appris la deuxième chanson de leur projet qu’iels ont nommé: “Marmay la rivièr”, avec beaucoup de plaisir. Certains ayant développé leur aisance et la confiance sont devenu moteur, puis leader·euse ou musicien·ne, fonctions importantes dans les fondations musicales traditionnelles de l’île. Nous avons constaté et conscientisé ensemble leur évolution en tant que "chorale" et étions ravi·e·s. L’après-midi, nous avons reçu Pierre-Armand Malet, scénographe, régisseur et créateur lumière de Capitaine, ma Capitaine. Il a raconté son parcours professionnel et les élèves ont pu lui poser toutes leurs questions : comment tu as fait pour construire un bateau ? c’est quoi le plus difficile ? tu fais ça depuis combien de temps ? ça coûte combien le sable ?, etc. Pierre-Armand leur a ensuite demandé de créer une carte, une par élève. Il leur a expliqué et montré un système qu’il a imaginé à partir de pic à brochette pour emboîter les bouts de cartes en carton entre elleux. Il leur a ensuite expliqué différentes techniques pour vieillir leur carte et les a invité à les tester chez elleux avec leurs parents. Il leur a montré en classe ce qui était possible avec du feu en brûlant légèrement les contours de la carte en carton ; avec du café en frottant le carton avec le marc et avec du thé en imbibant le carton du liquide par endroit. Les élèves ont pu faire, de même, sur leur carte individuelle.

Objet du jour : la carte d’Anna qui a préféré ne pas la vieillir.