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Les mains dans le cambouis de la colle chaude.

Publié par Alex Lambert

Journal du projet
Architecture Arts visuels Installation Illustration, Ecologie, Construction

L'art de la bricole et de l'assemblage sont notre leitmotiv. 

Après les phases de Transobjectisation graphique, nous arrivons doucement et brutalement vers la dimension "volume". Nouveau capharnaüm matériologique et brouhaha de choses, un super vortex s'organise entre les ciseaux en pagaille et l'insoumission insurrectionnelle des pistolets à colle chaude qui font leurs propres révolutions.

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On colle à gogo, des pluies de paillettes tombent dans un camaïeu galactique sur la surface lisse du contreplaqué, des papiers aux couleurs aussi vives que des toucans se plient, se froissent, se découpent selon les goûts et les envies, on fait du volume en accordéon ou en spirale, on envoie des tonnes de colle pour assembler des bouteilles sur des gaines, ou des bouteilles comme loupe, on agrafe, on mesure vite fait.

C'est le dawa qu'on aime, celui où on découvre l'entropie incontrôlable des enfants lâchés en pleine autonomie dans la création. Loin de la zénitude du début d'atelier, le Laboratelier n'attendait que l'énergie d'une classe, d'une tornade scolaire, les tant attendues constructeur·rice·s du troisième cycle de l'anarchie Appréhendex. Une session d'atelier à l'image de la jungle, montrant un calme relatif d'apparence, mais qui, une fois dedans nous fait découvrir une activité organique puissante et sur d'elle, qui bouge et bouscule. C'est beau et ça laisse plein de bout de papier partout. 

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