Mardi 24 avril
Ce matin, présentation à l’ensemble de la classe des performances enregistrées en vidéo. Sans grande surprise, des rires se font entendre. Seulement pourquoi rit-on ? Je leur montre une performance de Christophe Tarkos. On se rend compte du poids des mots, de l’effet de répétition, de l’absurdité de la performance. L’enseignant, Mathieu Moncomble, à distance et attentif comme à son habitude, appui cette idée importante à transmettre à la classe.
De retour sur les ordinateurs, les élèves réalisent les textes des futurs cartels de l’exposition. Pour ne pas entraver leur spontanéité, je ne leur précise pas encore que je souhaiterais garder l’enregistrement vidéo de l’intégralité de leur rédaction. Ce texte en train de s’écrire m’intéresse pour son caractère évolutif, en transformation.
A l’étage du bâtiment central de l’école, l’atelier est de nouveau plongé dans le noir. Le groupe « Camera Obscura » procède à la production de grands tirages papiers In Situ, directement depuis le mur exposé à la lumière. On s’assure qu’aucun rayon de lumière ne rentre dans la pièce excepté par le trou choisi. 20 secondes d’exposition et la magie opère.
