Élève montrant l’une des planches contenant sa proposition de police de caractères à partir d’un pangramme. L’unité choisie pour définir la hauteur d’x (hauteur des minuscules) a été la largeur de la plume, pratique courante depuis l’ère des manuscrits. Ici, la hauteur des minuscules (sauf ascendantes et descendantes) correspond à cinq largeurs de la plume utilisée. Ensuite, l’élève à tracé des repères en haut et en bas, afin de stabiliser les proportions des lettres et de les aligner. Outil utilisé : plume

Création des caractères #2

Publié par Mário Vinícius Ribeiro Goncalves

Plus de détails sur le processus de design des polices de caractères d’après les travaux des élèves.

I

Cette publication-ci et la dernière sont complémentaires. À partir d’elles, il est possible d’appréhender les lignes générales du processus de création des polices de caractères à partir des dessins des élèves.

Capture d’écran montrant le gabarit créé dans le logiciel de dessin vectoriel pour l’importation et vectorisation des lettres après les réglages faites sur le logiciel de traitement d’images (cf. publication antérieure). Ce gabarit a été préparé pour que les unités de mesure de ce fichier correspondent aux unités par défaut du logiciel de création de caractères typographiques, vers lequel les lettres ont été finalement exportées par la suite. La vectorisation automatique des lettres a été calibrée d’après p
Capture d’écran montrant le gabarit créé dans le logiciel de dessin vectoriel pour l’importation et vectorisation des lettres après les réglages faites sur le logiciel de traitement d’images (cf. publication antérieure). Ce gabarit a été préparé pour que les unités de mesure de ce fichier correspondent aux unités par défaut du logiciel de création de caractères typographiques, vers lequel les lettres ont été finalement exportées par la suite. La vectorisation automatique des lettres a été calibrée d’après plusieurs tests, toujours en cherchant ne pas perdre du détail par rapport au dessin initial. Comme c’est souvent le cas des caractères typographiques dits « scriptes » (basés sur l’écriture manuelle), les lettres ne sont pas entièrement alignées à la ligne de base, et ses dimensions sont variables. Pour définir l’hauteur d’x, une moyenne a dû être trouvée.
Capture d’écran montrant les lettres déjà intégrées dans le logiciel de création de caractères typographiques. Comme il s’agit d’une police de caractères dont plusieurs lettres sont liées, il a fallu régler soigneusement l’interlettrage pour que cet effet soit atteint dans la plupart des combinaisons de lettres possibles. Dans le cas des caractères comme celui-ci, dont plusieurs lettres finissent par une terminaison projetée à la droite de la lettre, il faut en général que le côté droit de la lettre ait moi
Capture d’écran montrant les lettres déjà intégrées dans le logiciel de création de caractères typographiques. Comme il s’agit d’une police de caractères dont plusieurs lettres sont liées, il a fallu régler soigneusement l’interlettrage pour que cet effet soit atteint dans la plupart des combinaisons de lettres possibles. Dans le cas des caractères comme celui-ci, dont plusieurs lettres finissent par une terminaison projetée à la droite de la lettre, il faut en général que le côté droit de la lettre ait moins d’interlettrage que le côté gauche. C’est le cas de la lettre « u » sélectionnée : la fenêtre d’informations montre que cette lettre a presque 50 unités d’interlettrage à gauche, tandis que cette valeur est négative à la droite : -20 unités.
Thème(s)
Inventer la langue