Ayant intégré est compris les enjeux du spectacle, les élèves ont exploré ces thématiques en créant des scènettes improvisées. Nous avons ensuite dirigé le travail vers une recherche d'émotions plus subtiles à exprimer. Il était question de jouer la fascination ou la menace en faisant exister des éléments narratifs invisibles. Nous avons imaginé un poulpe sous la glace...
L'hiver dernier, nous avons tracé les premières ébauchent de la structure du spectacle.
Après avoir présenté aux élèves la base d'écriture de la pièce (Clarisse et Adam sont dans un appartement, un poulpe tombe) nous avons pu explorer les thématiques de nos recherche, à savoir, le rapport à l’étrangeté, la relation complexe de l’homme à la nature et le sentiment de l'irrationnel.
Les premiers exercices que nous avons mené avec la classe étaient destinés à leur faire intégrer les enjeux de la narration théâtrale. Après avoir éprouvé les liens qui pouvaient exister entre leurs imaginaires, leur langage corporel et l'imaginaire des spectateurs, ils ont pu se mettre en scène dans des histoires où le poulpe était vu, la plupart du temps comme une menace.
Afin de sortir de schémas narratifs trop répétitifs ou surexploités, nous avons entrepris de revenir sur des exercices d'expression des émotions les plus primaires pour ensuite les nuancer vers des sensations plus subtiles.
Nous leur avons appris à vivre la présence de ce Poulpe comme s'il était sous la glace, presque invisible, redevenu légende. Sachant que malgré cela, à tout moment, la glace pourrait se briser.
