peinture au sol

La cour prend des couleurs !

Publié par Adeline Vieira

Journal du projet

Après avoir fait les ateliers de dispositions des formes au sol avec les enfants nous avons fais le tri dans leurs propositions et travaillé à leur réalisation.
Pour commencer nous avons redéfini les zones sur lesquelles nous allions peindre. Les six zones initiales ont été ramené à quatre car le sol autour des arbres étaient trop abimé et irrégulier pour que nous puissions peindre dessus. Nous avons ensuite élaboré une trame visuelle et de jeu au travers des propositions que les enfants avaient fait pour chaque zone.

 

Une fois les visuels retravaillés selon ces aspects techniques et visuels nous avons entamé la préparation des supports. Un gros rafraichissement du mur du fond s’imposait ainsi que le nettoyage des zones concernées par la peinture et la préparation de la table de ping-pong (sous-couche…).
À notre grand damn, la nuit de mercredi a été bien pluvieuse et c’est une table de ping-pong recouverte d’une peinture cloquée que nous avons retrouvé jeudi matin. S’en est donc suivie une opération de récupération/raclage intense sous le regard interrogateur des enfants qui nous demandaient chacun leur tour « mais pourquoi vous enlevez tout le jaune ? »

C'est parti pour la peinture !

C’était notre premier aléa météorologique.
Qu’à cela ne tienne ! Un peu de réorganisation et on se lance dans les ateliers peintures!

Nous commençons donc par la peinture sous le préau durant ces deux journées pluvieuses. Nous plaçons les rubalises, que nous avons imprimés à partir des expérimentations aux tampons faites par les CM1 la dernière fois, pour délimiter les espaces où la peinture est fraiche.

Par petits groupes de trois ou quatre CM1, pour commencer, nous faisons des rotations de groupes rapides. Les formes sont déjà tracées au sol ou sur le mur et les enfants viennent les remplir. Il•elle•s sont tou•te•s enthousiastes de repeindre leur école dans leur grande blouse blanche et se concentrent pour ne pas trop dépasser.
«  J’ai dépassééééé il faut venir nettoyer », nous accourons munies de chiffons humides pour nettoyer au fur et à mesure les traces fraiches de peintures.
Le grand soleil sur le mur prend des couleurs et nous réchauffe sous ce ciel gris. Les rayons colorés se diffusent sur le sol, puis des formes se dispersent sous le préau.
Apparaît alors un nouveau terrain pour jouer à un, deux, trois, soleil !

 

début fresque

Le beau temps nous revient durant le weekend, nous en profitons donc pour rattraper le retard que la pluie nous a fait prendre. Nous commençons par revoir complètement la préparation de la table de ping-pong : ponçage, application d’une sous-couche spéciale pour eau stagnante…
Cette fois c’est la bonne! Ouf !

C’est le tour de la fresque sur le mur du fond de la cour. Pour celle-ci nous avons repris plusieurs éléments rappelant la végétation dans les compositions faites par les enfants. Nous les avons agencés pour en faire une fresque ouvrant sur la végétation du champ derrière l’école.

 

En pleine forme sur le bitume !

Le lundi arrive et avec lui la vague de canicule !
Nouvelle organisation donc : les temps de peintures en extérieure avec les enfants seront de 8h30 à 11h maximum pour éviter les insolations.
Nous faisons en sorte d’avoir tout de prêt pour commencer au plus vite les matins.
Nous commençons les peintures sur le bitume au niveau du mur du fond puis à proximité du portail d’entré. Nous avons fais se rejoindre ces deux zones – qui sont les camps lorsque les enfants jouent à l'épervier – par des formes qui sont autant de sauts ou de stratégies d'évitements lorsqu'ils traversent la cour.
Le bitume est plus difficile à peindre que les murs mais tout le monde est content de voir ces couleurs apparaîtrent et les jeux s’installer. Les enfants sont contents de voir leur école changer sous leurs coups de pinceaux !
En parallèle nous transformons la table de ping-pong avec une composition ambiance piscine/plage/coucher de soleil inspirée des tests fais par les enfants.

 

Quelques dernières retouches et formes manquantes plus tard, la cour se métamorphose. Le gris du bitume accueille désormais une multitude de formes jaune, rose et bleu sur lesquelles les enfants peuvent imaginer de nouveaux jeux, de nouvelles histoires…