Cette thématique est issue de la dernière phrase de l’essai proposé par Romain Bertrand pour l’ouvrage des cinq premières éditions de la commande nationale photographique Regards du Grand Paris : « Stratégie du portrait, tactique de l’interstice : tous les moyens sont bons quand il s’agit de saisir ce qui ne tient pas en place. ».

    Monsieur Bonheur / Le Visage des oublié·es
    Caroline Cieslik / Naviguer en oiseau
    Florence Cuschieri / Personae non gratae (titre provisoire)
    Julie Joubert / Patria Nostra
    Lynn S.K. / Il n’y a pas d’exil (titre provisoire)
    Claire Tenu / Paris ne tient pas en place

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Alors que la commande photographique nationale Regards du Grand Paris entre dans sa septième année, la métropole se prépare à accueillir, en 2024, les Jeux Olympiques et Paralympiques. Dans l’effort du quotidien, les corps au travail témoignent d’une ville vivante, parfois à bout de bras. Dans une époque d’accélérations, qui ne sont pas seulement mécaniques – augmentation virale des transmissions, numériques ou physiologiques –, les records de vitesse battent leur plein ! Le besoin de ralentissement, pour rester en accord, s’accroît aussi. Dans une ville monde, peut-être de nouveau en plein boum, les corps s'élancent, s'enlacent et se fatiguent. Mutilés ou vainqueurs, ils demeurent et constituent toujours, par essence, le lieu des expressions. Même silencieusement, les corps sont à l'œuvre. L’art archive ces mouvements et peut également les susciter. Quels gestes, quelles stases la photographie peut-elle aujourd’hui saisir ?

Iris Winckler / À l’ouest rien de nouveau
Tonika Johnson / Sans titre
Cédrine Scheidig / La Troisième île
Katja Stuke et Oliver Sieber / »Move – Freeze«
Clara Prioux / Travail du pain
Safouane Ben Slama / 4 saisons

Le temps fabrique les images, autant qu’il façonne les paysages et qu’il rend compte des changements du monde. L’échelle du temps vécu, son érosion ou son accélération, est une matière pour l’artiste. Il rend sensible des corps, des langages, des signes ou des lieux dont il est le contemporain. La commande photographique nationale des Regards du Grand Paris veut soutenir durant dix ans (2016-2026) des représentations sensibles, multiples et décalées sur un territoire en pleine transformation ; elle invite chaque année six artistes à livrer leur perception et leur récit des mutations du Grand Paris. Elle se place pour cette nouvelle édition sous « l’échelle du temps ».

Yasmina Benabderrahmane /Glory Hole
Vincent Ceraudo / Lucid Dreamers
Pauline Hisbacq /Pastorale
M’hammed Kilito / À la recherche du temps promis
Nina Medioni / Le chalet
Ambroise Tézenas / En quête du village de Paul Strand (titre provisoire)

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Disponible dans le numéro de novembre 2022 du magazine Beaux-Arts, le supplément Regards du Grand Paris 2021/2022 : L'échelle du temps contient des images de chacun·e des six artistes (Yasmina Benabderrahmane, Vincent Ceraudo, Pauline Hisbacq, M'hammed Kilito, Nina Medioni, Ambroise Tézenas) et, pour dialoguer avec les images, des textes de Baptiste Lanaspèze, Isabelle Arnulf, Danièle Méaux, Marta Jecu, Jean Estebanez et Margaux Bonopera.

Six projets, lauréats de la 5^e année de cette commande publique explorent le thème Observer nos distances

Marie Quéau / Field Recording (titre provisoire)
Assia Labbas / Projet RER B-ANLIEUES
Marion Poussier / On est là
Alassan Diawara / Navigo
Sylvain Couzinet-Jacques / La Ronde de Nuit
Rebecca Topakian / (n=6–9)

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Disponible dans le numéro 50 du magazine Fisheye, le tiré à part Observer nos distances contient des images et notes de chacun·e des six artistes (Alassan Diawara, Marion Poussier, Sylvain Couzinet-Jacques, Marie Quéau, Assia Labbas, Rebecca Topakian). Pour dialoguer avec les images, carte blanche est donnée à Marielle Macé qui, en plus de partager un texte inédit, invite les auteurs William Cliff, Hervé Mazurel, Martin Rueff, Jane Sautière et Lucie Taïeb.

Sept projets, lauréats de la 4^e année de cette commande publique explorent le thème Quel avenir commun ?

Aurore Bagarry / Les Formes de l’eau
Mathias Depardon et Guillaume Perrier / Transurbanisation
Lucas Leglise / Où naissent les photographies
Geoffroy Mathieu / L’Or des ruines
Khalil Nemmaoui / Visibles invisibles
Alexandra Serrano et Simon Pochet / Forêt Métropolitaine
Luise Schröder / La Barricade - Existing as a promise

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Quel avenir commun est aussi le nom de l'édition de cette 4e édition. Elle propose des images et notes de chacun·e des neuf artistes ainsi que des textes des écrivain·e·s et chercheur·se·s Malcom Ferdinand, Marie Cosnay et Marie-José Mondzain.

Six artistes photographes, lauréats de la 3^e année de cette commande publique explorent thème Grand Paris, fiction vraie.

Lucie Jean / Cité lacustre
Mana Kikuta / Aux Monuments
Baudouin Mouanda / La SAPE, le Rêve d’aller-retour
Maxence Rifflet / Les Nettoyeurs
Anne-Lise Seusse / Les mouvements des objets ; biffins et recycleries autour de Paris
Zhao Sun / Les Chinois d’Aubervilliers

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Lieu commun est l’édition de cette 3e année. S’y retrouvent des images et notes de chacun·e des artistes  ainsi que des textes de Sébastien Chambe, Sébastien Thiéry et Feda Wardak. Dialoguent également avec les images des mots d’Eva Doumbia, extraits de sa pièce Le iench.

Thème issu du fil rouge Traduire, choisi par les Ateliers Médicis pour l'année 2018, Translation vers le même ou vers l'autre ? interroge les nouvelles circulations de la ville contemporaine qui s’invente de plus en plus dans les passages entre des lieux et des univers multiples.

En géométrie, une translation est le déplacement d’un objet sans déformation. Translation est aussi le mot anglais pour dire la traduction, dont on sait qu'elle n'est jamais neutre et transparente. Alors, dans ces déplacements, quelle part de métamorphose ? Dans la ville qui s'invente sous nos yeux, allons-nous vers le même ou vers l’autre ?

Sept photographes ont été sélectionnés pour explorer cette thématique.

Camille Ayme | Fiat Lux
Hannah Darabi & Benoît Grimbert | Les vies du Grand Paris
Sylvain Gouraud | Saint Eutrope
Gilberto Güiza-Rojas | Territoire - travail, Asile en construction
Francis Morandini | Aujourd'hui le Grand Paris
Po Sim Sambath | Depuis la nuit

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Les  photographes en résidence en 2018 nous ont livré les premières images de leurs travaux. Elles ont fait l'objet de l'édition Traduire le Grand Paris, ces travaux étant éclairés par des témoignages, des réflexions et des créations littéraires de Sakina Bahri, Raphaële Bertho et Édouard Zambeaux.

Découvrez les parcours et les projets des artistes sélectionnés autour du thème GRAND PARIS, VILLE MONDE :

Julie Balagué | Maladrerie
Raphaël Dallaporta (en collaboration avec Philippe Vasset) | Fantasmagorie
Gabriel Desplanque | Le Bois
Patrizia Di Fiore | Étalements
Julien Guinand | L'Anticlinal
Karim Kal | Ligne dée
Olivier Menanteau | Grand Paris l'égalité, le 13ème territoire
Sandra Rocha | La vie immédiate
Bertrand Stofleth | Aéropolis
Chenxin Tang | Murmure

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Les premières images ont été exposées à Paris, Clichy-sous-Bois et Montfermeil, en avril 2017 dans le cadre du Mois de la Photo du Grand Paris. Une publication réalisée par les Ateliers Médicis et les graphistes Huz&Bosshard, a été éditée pour présenter ces images sous la forme d’un livret contenant des posters et réunissant cette édition réunit des photographies et des textes des dix artistes. Découvrez ces publications.