Comment prendre soin de celles dont l’esprit et le corps ont été brisés ? C’est la question à laquelle essaye de répondre la circassienne Inès Maccario. Avec son résidence Transat, Réparer les (sur)vivantes, elle pose pour quelques mois ses valises dans les locaux du centre d'accueil de l’association Olympes de Gouges et part à la rencontre des victimes de violences conjugales. Par l'art et le mouvement, elle leur propose d'explorer de nouvelles façons de se réapproprier leur corps. Un travail d'empouvoirement créatif, nécessaire, pour faire triompher la dignité et le courage de ces femmes.
Tout arrêter, ouvrir une parenthèse hors du temps. Installé pour quelques mois dans le centre psychiatrique de Montfermeil, le quatuor Slow Down (Jonas Réal, Marie Salvat, Tom Caudelle, Benjamin Garson) travaille avec les résident.e.s du lieu sur nos rythmes intérieurs, individuels comme collectifs. Une ode à la méditation et à l’introspection au cœur de la Seine-Saint-Denis, avec Regarder en soi.
En quoi nos vulnérabilités peuvent-elles devenir un appui à la création artistique ? C’est la question à laquelle tente de répondre l'artiste Anna Kawadji qui s’est installée pour 3 mois en Seine-Saint-Denis, dans un Service d’Accueil de Jour, pour personnes en situation de handicap, avec son projet Au rythme dû... des corps. Créant des objets musicaux et des performances sonores, elle ouvre un dialogue et embarque chacune et chacun pour rêver et agir sur le monde autrement.
Projet
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