Questionnons et observons la ville. #1

Questionnons et observons la ville. #1

Publié par Collectif IDLV

Journal du projet

COLLECTIVEMENT IMPLIQUÉ

A notre arrivée dans l’école, le cadre est accueillant et fourmille d’enfants qui courent, nous observent et se demandent la raison de notre présence.

Nous rencontrons le directeur qui nous mène directement dans une petite salle qui se trouve comme hors du temps de ce qu’on a pu découvrir en arrivant : la salle des profs. On rencontre ici nos prochains partenaires de projet. Une équipe pédagogique qui nous attendait pour savoir qui nous étions vraiment et enfin découvrir nos intentions de travail.

Cette première rencontre est sous le signe des questionnements, chacun imagine comme il l’entend la mise en place du projet que nous souhaitons développer dans leur école.

Le bruit de la sonnerie retentit et nous rappelle le cadre dans lequel nous sommes arrivés. Il est l’heure de s’organiser, par quelle classe commencer ? Combien de temps par classe ? Tout un tas de questions sur l’organisation de l’après-midi que nous allons traverser à raconter aux enfants notre parcours et leur présenter celui que nous voulons faire avec eux.

Une grande salle, nous, et des enfants qui veulent en savoir plus sur notre présence dans leurs murs. Durant cette première après-midi, chaque enfant s’est imaginé devenir un indien ou une indienne. La volonté de transformer les salles de classe en camps d’indiens était de mise.

Nous abordons au fur et à mesure la notion de ville. Tout le monde autour de nous connaît la ville. Certains voient leur ville, Guer, environ 6000 habitants, et d’autres pensent directement à une autre ville, une « grande » ville comme ils le disent : Rennes. Les comparaisons fusent entre prises de parole spontanées et doigts levés. Les bâtiments, la population, la pollution, la nature, un ensemble de notions déjà présent dans leurs esprits. Les avis commencent déjà à diverger pour certains alors que d’autres convergent, le débat s’installe et chacun s’investit en réaction à ses camarades.

Fin de journée, chaque classe repart avec pleins d’idées et d’envies. Un premier contact vient d’être établi et nous avons essuyé une vague de volonté créative qui nous donne qu’une envie : enfin commencer à réfléchir ensemble.

Sur le retour, comme sur tout ceux qui viendront par la suite, nous faisons le point en nous réjouissant de ce qu’on pouvait maintenant envisager de faire avec ces nouveaux petits indiens et indiennes.

COLLECTIVEMENT IMPLIQUÉ