DANS MA VILLE IL Y A ...

DANS MA VILLE IL Y A ...

Publié par Collectif IDLV

Journal du projet

DU STREET ART

Aujourd’hui, nous avons décidé de travailler avec les enfants du cycle 2. En effet, leur volonté de participer au projet est trop grande pour que l’on puisse les écarter. Trop de petites bouilles qui veulent elles aussi avoir la chance d’être des indiens ou indiennes. C’est pour cela que nous allons passer une demi-journée avec eux. Ce temps d’échanges commence par une surprise pour nous : ils ont quelque chose à nous présenter. En effet, durant les temps d’ateliers que nous faisons avec les plus grands, eux ont aussi réfléchi à leur ville.

« Dans ma ville il y a… » Il y a pleins de choses dans leurs villes. Toutes ne sont pas les mêmes, et les paysages sont variés. Encore une diversité de regard qui apporte beaucoup d’éléments à discuter. Chacun est fier de nous présenter sa ville, comme l’accomplissement d’un travail qui devait passer par une présentation devant nous. Fiers de voir qu’ils y mettent du cœur. Nous leur proposons de continuer sur une thématique que l’on affectionne : le street art.

« C’est quoi le street art ? » se questionnent la plupart d’entre eux. « C’est les graffitis que l’on voit sous les ponts ! » « Ouais, et même que parfois ils sont très grands, genre plus grands que nous ! » disent certains à qui le terme paraît un peu familier. En effet, dans une petite commune comme la leur, rares sont les œuvres de street art. Ils comprennent que ce domaine d’expression plastique est représenté par des manières et des formes d’expressions très diverses. Quelques exemples vidéo projetés viennent compléter leur imaginaire. En effet, par le défilement des images que nous avons ramené, chacun s’exclame à la vue de son visuel préféré.

Dans nos villes, il y a aussi du street art. Chacun veut déjà devenir un street artiste, car « c’est trop cool » comme ils le disent. C’est ce qu’on leur propose. L’atelier va leur permettre d’imaginer ce qu’ils feraient si demain ils pouvaient investir un mur dans l’espace public. Typographie, personnage, ou pur fruit de leur imagination, les idées fusent. Seul ou à plusieurs, ils dessinent sur des feuilles de papier, la maquette de ce que pourrait-être leur œuvre de street art. Entre semblant d’art rupestre en dessinant ses mains ou ses pieds, et un travail typographique pour créer un mot, contraction des prénoms de ceux qui l’imaginent.

« On pourra les faire sur un mur ? » ça y est, l’idée a pris le dessus. Mais sur quel mur les faire ? Certains pensent au mur de leur maison, d’autres à celui de l’école. La fin de la journée approche. La question reste en suspend. Mais ce qui est sur, c’est que le prochain temps d’atelier sera surement sur la réalisation d’une fresque collective.

 

DU STREET ART