MICROCOSMES-Voyage 3, jour 1.

MICROCOSMES-Voyage 3, jour 1.

SÉANCE 6

Voyage 3, Jour 2

Octavie, ville toile d'araignée

   Maureen: “Bonjour, vous allez bien?” 

   Morgane: “On a reçu une lettre des habitants d’Octavie.”

-> Celle-ci a été écrite par Waureen et Worgane, elle raconte que la ville a été partiellement détruite par le vent (personne n’a été blessé, rassurez-vous), et demande à la classe de l’école de Sully de venir réparer la ville. Après la lettre, nous avons lu la fin de la nouvelle d’Octavie des villes Invisibles.

    On se lève, repoussons les tables. On se positionne tous en cercle. On va s’échauffer. Comme tout aventurier, on doit se préparer avant d’explorer une ville. On prépare le visage. On met un pantalon, un manteau, des chaussures, on visualise tout. Un chapeau, des lunettes. Chacun porte l’équipement qu’il veut, qu’il imagine. La lettre est suivie d’une liste d’échauffement, qui va permettre au groupe de savoir comment se déplacer dans Octavie. On est au-dessus du vide, on entraîne l’équilibre, la précision, attraper des cordes, se déplacer avec les bras, etc, etc. Tout le monde a les aptitudes requises.

    La classe est divisée en cinq groupes de cinq, A, B, C, D, E. Chaque groupe se voient remettre une feuille, correspondant à cinq pôles de réflexion sur Octavie: Les loisirs, la politique, l’urbanisme, la vie privée, le commerce ( on pourrait l’appeler alimentation et échanges?) sur laquelle sont écrites des questions à se poser à propos de ces différentes réflexions. Pendant une demi-heure, les groupes dessinent, et écrivent la manière dont ils imaginent. Nous passons dans les groupes pour les guider. Nous devons souvent leur rappeler qu’il s’agit d’une ville suspendue, il faut aussi leur rappeler à travailler en groupe. Nous leur disons qu’ils vont devoir être tous capables de parler de ce qu’ils ont dessiné, ce qui les inquiète.

    Une fois les feuilles bien remplies, on récupère tout et on range. Pas de présentation. On a prévu autre chose, et le temps presse. On remet les tables à leur place. “Nous allons maintenant fabriquer des bâtiments d’Octavie, pas en vraie, non, mais sous forme de maquette, en beaucoup plus petit.” On leur montre la pâte à sel, et leur explique le principe, ce seront des petites formes, on peut faire ça, où ça. “Représentez des bâtiments, nous sommes des architectes.” “Une araignée c’est un bâtiment? Non, mais c’est une statue d’araignée! » La fin de journée finit par arriver, nous collectons les oeuvres en pâte à sel, ils se lavent les mains, écrivent leur nom sur le film aluminium. On range tout dans la voiture, garée dans la cour de l’école. Et on rentre à Paris.