Le mois de mars était destiné aux récits intimes et collectifs qui constituent la mémoire et l'histoire de Millas.
Un travail d'interview auprès des habitants et des commerçants locaux nous a permis de percevoir plus clairement les différentes histoires et parcours de vie qui reflètent la richesse et la diversité de la ville.
La prise de parole nous a mené vers la question de l'écriture, de la réécriture et donc, de l'interprétation : comment raconte-t-on sa propre histoire ? Quels fragments décide-t-on d'accentuer ou bien, d'oublier ? Comment est-ce que le récit que l'on élabore bâtit notre être ? Comment les histoires sont transmises ? Comment sont-elles reçues ?
À l'aide des objets qui représentent une partie de notre identité, nous avons essayé de spatialiser nos histoires familiales et donc, de cartographier notre propre histoire par rapport à la ville de Millas. L'objectif étant de raconter notre histoire commune : le tout à partir du multiple.