Les masques de la séance précédente ont donné vie à de nouveaux personnages lors de cet atelier où Noémie et Sandra se sont illustrées en jouant une comédie tragique en portant deux masques que l’on avait spécifiquement fabriqué pour elles. Le but de l’atelier a été de mettre en situation les enfants à travers l’usage des masques et de les faire vivre par le jeu du corps en réinterprétant les contes de Nasreddine.
Avant de débuter l’atelier, Noémie et Sandra se sont occupées de mettre en place des jeux de rôles pour faire vivre les corps et permettre aux enfants de se libérer. Le « zip » a été à l’origine de fous rires et de courses croisées, tandis que la zone de turbulence a permis de rentrer dans des rôles spécifiques plus absurdes les uns que les autres. Enfin, la machine infernale a tellement été infernale qu’une enseignante qui donnait classe nous a demandé de diminuer le volume général. Les enfants se sentaient à l’aise et libérés. Pour la suite, nous nous en sommes donc remis à Nasreddine pour calmer le tout et canaliser cette énergie débordante. Par groupe de six, nous avons réécris et réinterprétés quatre contes avec les enfants. Chacun d’eux étant contextualisé avec des réalités plus contemporaines. Nasreddine est devenue Nasreddina, Mustapha s’est transformé en Mouloud qui ne vivait plus dans un palais mais au dernier étage de la tour de la cité Duclos, tandis que le voisin de Nasreddine s’en allait manger quelques ailes de poulet épicées au chicken spot. Avec toute une panoplie d’accessoires ainsi que leurs masques, les enfants ont brillamment joué et interprété ces contes d’un autre temps.
« Nasreddine à raison, il faut faire attention de ne pas polluer la Terre, comme on l’avait vu quand on avait fait nos carnets. »
A QUI APPARTIENT LA TERRE ?