Une présentation de saison entourée d'artistes, un concert, des installations, des projections et des récits des habitant·e·s. Nuit Blanche aux Ateliers Médicis a été un succès ! Merci à tous les participant·e·s, aux artistes ainsi qu’aux partenaires de cet événement.
Feda Wardak est architecte-constructeur et chercheur indépendant.
Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville en 2015, Feda Wardak co-fonde la plateforme Aman Iwan qui s’intéresse aux enjeux liés à des territoires à travers le monde, aux populations qui les traversent et à la manière dont ces microcosmes se développent indépendamment de l’aide des pouvoirs publics. Les recherches de Feda Wardak se concentrent principalement sur le district rural de Jeghatu, en Afghanistan.
Il est directeur éditorial de la revue Aman Iwan qui soulève des enjeux liés à ces territoires d’étude à travers le prisme des sciences politiques et sociales ainsi que de la géographie. Chacun des numéros de la revue s’articule autour d’une thématique qui fédère les différent·e·s cherch·eurs·ses du laboratoire de recherche Aman Iwan.
« La recherche est une étape indispensable dans mon travail. Elle permet de préparer et de penser une potentielle mise en action. »
En parallèle, Feda Wardak développe des projets collectifs ou personnels au sein de l’atelier de création Aman Iwan. Ces projets sont de différentes natures : workshop (Biennale Internationale d’Architecture de Venise, 2018), installation artistique (MAC VAL, FRAC Nord-Pas de Calais, Ateliers Médicis), construction dans l’espace public, enseignement, commissariat d’exposition ou encore construction de lieux. C’est autour de ce dernier point qu’il construit des processus de recherche-action depuis plusieurs années et expérimente ou des actions de mise en partage de savoir et de savoir-faire entre différentes communautés avec des organisations politiques locales et autonomes. Ses recherches au niveau du district de Jeghatu, situé dans les zones tribales afghanes, le conduisent depuis 2012, à travailler avec des artisans afghans. Ces études autour des enjeux contemporains liés à la disparition du patrimoine culturel local ont permis d’engager des réflexions autour de la construction d’une école des savoir-faire.
Au niveau de la communauté urbaine de Dunkerque, il fait partie du collectif EN RUE, un groupe composé d’habitants de quartiers en rénovation urbaine, d’éducateurs de quartier, d’artistes, de sociologues, d’architectes… Ensemble, ils repensent des manières d’occuper l’espace public en prenant le droit d’intégrer les processus d’aménagement du territoire bien souvent exclusivement réservés aux technocrates.