2.4.6.8 de Brian Finke

Brève 4 - Scénographie

Publié par Suzanne Gellee et Zoé Poutrel

Journal du projet

Note sur la scénographie

Vous, lorsqu’on vous dit "adolescence" vous pensez à quoi ?

Un vestiaire collectif ? Une rampe de skatepark ? Une équipe de pompomgirls ?

Pour représenter l’adolescence, les cinéastes ou les romancières s’emparent souvent de nos souvenirs scolaires et notamment de ceux du sport. Fortes de cet imaginaire collectif nous voulons jouer sur des terrains de foot, de basket, dans des piscines. Nous investirons ces lieux, intérieurs comme extérieurs. Nous nous amuserons avec les codes de ces espaces, déplaçant le public au gré des situations.

Terrains de sport

L’espace vide ne sera pas que de vide vêtu. Un terrain de foot sans match n’est pas une pelouse vide. Fort d’un imaginaire commun, un lieu sportif est hanté par nos souvenirs de cours d’EPS. La vision d’un panier de basket déjà nous essouffle, nous échauffe. On se souvient de nos regards furtifs dans les vestiaires, de l’air frais du matin, du plaisir de gagner, des cris d’équipe. Une cage vide n’est pas une cage sans vie, c’est un score, un but, c’est un coup de sifflet, un émoi de supporter, l’odeur d’un dossard.

L’espace, nu, marqué des stries de son environnement, sera le lieu de la parole directe et du choeur des adolescentes.