Du mardi 11 au vendredi 14 février
Après s'être familiarisé.e.s avec la notion d' "architecture vernaculaire" lors de l'atelier précédent, on propose cette fois aux élèves d'imaginer leurs propres habitats vernaculaires.
Pour ce faire, on a imaginé un jeu de cartes inspiré d'un protocole de création : le "poker design". Chaque élève va ainsi piocher une carte "lieu", une carte "climat/environnement" et une carte "habitant(s)", grâce auxquelles elle/il va pouvoir imaginer et dessiner sa maison. Ces contraintes vont en quelque sorte être les fondations sur lesquelles les élèves vont bâtir leurs maisons.
Si Nathan pioche "une maison pour une famille de huit personnes, située dans la mer, dans un lieu connu pour son climat tropical", Colombe tombe elle sur "une maison pour une magicienne, dans une plaine connue pour son climat désertique" alors que Marcelin lui aimerait changer parce qu'il "n'aime pas trop la carte pluie de grenouilles".
En mixant dessin au crayon, feutre, découpage et collage de textures, chaque élève bâtit ainsi sa propre maison, adaptée à son contexte particulier. Lucas imagine un toit composé d'un sandwich de matériaux (roches + plaques de métal) qui sert de bouclier robuste contre les possibles pluie de météorites dans la région. Jolan invente un habitat perché dans les arbres pour rester au sec lors des inondations, accompagné d'un système perfectionné de tuyaux et de gouttières pour récupérer les pommes qui poussent aux alentours. Chloé, elle, construit une maison enterrée sous le sable, afin de se protéger au mieux des températures glaciales qui sévissent pendant la nuit dans le désert.
Une fois les maisons terminées, chaque élève a écrit un texte mettant en lumière les caractéristiques de sa maison.