4. Des géographies imaginaires, 3e partie

4. Des géographies imaginaires, 3e partie

Publié par Cindy Coutant

Un monde post-apocalyptique

Nous complexifions encore notre demande, en demandant cette fois-ci que notre situation imaginaire s’écrive par la science-fiction. Nous définissons celle-ci comme étant un genre narratif s’inspirant des avancées scientifiques et techniques, donc en prise avec le réel.

Nous digressons un instant sur les 3 lois de la robotique d'Asimov, créées par l’auteur pour éviter que les robots soient toujours considérés comme  des machines dangereuses :

  • Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, en restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au danger ; Un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi ; Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n’entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi.

Nous commençons à placer différents éléments sur notre carte, tout en poursuivant nos discussions à propos du futur. L’idée d’un monde post-apocalyptique est amenée par les enfants, suite à notre recherche à propos du préfixe « post- ». Mais alors, dans ce monde, que s’est-il passé ?

Une écologie étendue

Nous avons pu remarquer que les enfants sont extrêmement sensibilisés aux questions écologiques. Nous décidons alors de digresser à ce sujet, en abordant avec les enfants l’idée d’une écologie qui s’étendrait à tous les êtres vivants qui peuplent le monde. Pour développer ce sujet de discussion, nous listons ensemble toutes les entités humaines et non humaines concernées telles que la femme, l’homme, l’animal, le végétal, mais aussi les entités artificielles (robot, cyborg, intelligence artificielle).

Par extension, nous catégorisons les différentes natures d’intelligence (l’intelligence collective de l’abeille et de la ruche, le rhizome du champignon) pour amorcer avec eux la possibilité d’exister avec des êtres qui seraient susceptibles de penser autrement.

Le débat se poursuit sur le terrain de la cybernétique et une première tentative de définition : étudier les systèmes complexes (humain et non humain) et de leur relation à partir de la notion d’information et de message.

Limitations et augmentations humaines

Puisque notre histoire se situe dans le futur, et pour mieux élaborer les créatures qui peuplent notre monde, nous précisons les avancées techniques qui permettent de pallier certaines limitations humaines. Nous en listons certaines, et prenons comme exemple deux personnes handicapées : Oscar Pistorius et Stephen Hawking.

Oscar Pistorius est né handicapé sans péronés, il est amputé sous les genoux à l’âge de 11 mois. Spécialisé dans le sprint, il est le premier athlète amputé à concourir dans un championnat du monde pour les valides et à finir médaillé.

Stephen William Hawking est un physicien théoricien et cosmologiste britannique. Il souffre d’une maladie rare dégénérative qui a progressivement paralysé tous ses membres. Il utilise un assistant intelligent couplé à une synthèse vocale, le tout officiant comme une interface très élaborée pour communiquer avec ses collaborateurs, ce qui nous permet d’évoquer la question de l’interfaçage avec le monde à travers les prothèses évoluées incorporées.

Ce sujet nous conduit naturellement à échanger autour de la question de l’éthique (quelles évolutions sont souhaitables ?), des courants post-humains et transhumanistes.

Nous précisons également les différences entre robot et cyborg, des robots humanoïdes, androïde et gynoïde, des projections fantasmées et de l’anthropomorphisme.