Ardoises et Habitats nomades

03.00 - Introduction ardoises et habitats / Visite musée de minéralogie / Visite du village de l'an mil

Publié par Nicolas Verschaeve

Journal du projet

La région centre Bretagne et notamment la commune de Gourin connaît au cours du 20è siècle l’apogée de l’exploitation ardoisière. Cette spécificité du territoire sera le point de départ de la suite de nos ateliers dédiés à l’habitat et aux structures à l’échelle de l’espace.

L’activité ardoisière comprennaît toute une série de métiers, d’outils et de savoir-faire aujourd’hui disparus. La dernière carrière fut close en 2018 sur la commune avoisinante de Plévin.
L’arrivée de l’ardoise aux 19è et 20è siècles à petit à petit remplacé le chaume pour la couverture des charpentes des habitations de la région. 
La majorité des ardoises utilisées aujourd’hui proviennent de Chine à des tarifs plus compétitifs.

Nous découvrons lors de cette introduction puis lors de la visite du musée de minéralogie de la ville (accompagnés par Mr Le Guernic), un matériau et des savoir-faire emblématiques de l’histoire et du paysage du territoire. 

Alors que Mr Le Guernic axe sa présentation sur la technique et l’histoire liée à l’extraction des ardoises, j’attire l’attention des élèves sur ce qui lie ces ardoises à nos premiers ateliers liés au motif.
Les ardoises sont calibrées en modules aux dimensions standardisées, permettant de s’adapter aux variations des toits des différentes bâtisses. Plusieurs standards existent, générant chacun un motif particulier lorsque les modules sont assemblés.

Nous découvrons donc que la nature du module (et donc du matériau employé) génère un motif qui lui est propre. 

Visite du village de l'an mil

Le village de l’an Mil est un site archéologique et un village-musée reconstituant l’habitat du 11è siècle, situé à Lann Gouh en Melrand dans le Morbihan. 

Nous avons visité le site qui répertorie plusieurs types de constructions architecturales, des murs, des toits, certains construits en pierre, d’autres en bois, avec des branchages ou en chaume. 
Le site permet aux élèves de découvrir une variété de typologies de constructions, dont les formes et structures découlent directement du matériau mis en oeuvre. 
La seconde partie de la journée est dédiée à des ateliers pratiques, lors desquels plusieurs groupes d’élèves expérimenteront diverses techniques de constructions.
Certains s’attellent au montage d’un mur en torchis, d’autres à l’assemblage d’une charpente, ou encore à la pose d’un toit en chaume ou à la confection de clôtures en bois.
Ces découvertes initient le prochain atelier de construction qui se déploiera à l’échelle de l’espace.