Anthroposcène

Résumé de cette œuvre : Les animaux exotiques et lointains vivent d'un bonheur simple, traditionnel et insouciant.

La belle plante nourricière sacrée qui est abreuvée par la coupe d'eau se meurt : la coupe est vide et la chaleur étouffante. La prophétie que prononcèrent les anciens se réalise, le temps de l'insouciance est révolu. Après avoir tenté en vain de faire pleuvoir par la danse et la musique de la pluie, ils décident de partir demander conseil et aide aux animaux des pays tempérés. S'ensuit une traversée des éléments (mer, nuit, froid, montagnes... selon l'imagination des enfants) et une allégorie chorégraphiée du mur des animaux tempérés  pour empêcher les animaux inconnus de pénétrer sur leur territoire, ne voyant pas de raison à cette arrivée massive d'animaux: ils prennent peur. Noir.
Scène suivante: Calmes, les différents animaux assis face public découvrent avec tristesse la solitude, l'impossible communication des langues entre elles, l'incompréhension spontanée des cultures. Mais par le jeu des motifs musicaux que chaque animal apporte de sa culture, l'interaction renait, le désir de vivre ensemble traverse la nouvelle communauté: la musique permet de se comprendre, de rire, de s'aimer et de tolérer l'autre et les motifs profonds qui anime ses actes, ses choix de vie. Les animaux communient dans une grande fête à la vie riche de cet endroit: le climat est doux et la nourriture abondante. Au départ réticents, les animaux exotiques acceptent de renier leurs vieilles croyances de la plante et de la coupe d'eau, et de se laisser tenter par tous les biens de consommations et par la vie moderne et insouciante que les animaux tempérés louent en chantant une chanson piquante et drôle. Divertis et heureux, ils semblent oublier les problèmes qui les ont poussés à quitter leur contrées natales et ne cherchent pas à convaincre les animaux tempérés qu'un drame bien réel se referme sur tous les animaux.