Création collective d’une installation d’art numérique robotique, par l’apprentissage des outils des Makers, et de
la visite de Fab-Lab. Le projet pédagogique comprend des moments de réalisation de robots, et l’initiation a la
sculpture et son histoire et insiste sur l’importance du faire dans la société contemporaine. Le projet pédagogique
comprendrait deux pôle, l’un une initiation artistique et l’autre une formation plus technique tournée vers
l’utilisation d’imprimante 3D et la réalisation d’objets électronique simple. Le travail avec les enfants
comprenant : Deux animatroniques de grande taille, un paysage générer en 3D, un bras robot et des sculptures
de plus petite taille réalisé par les enfants.
Récement sortie de l’école des beaux arts de Lyon, DNSEP avec mention en juin 2018, j’ai mené sur six ans une pratique plastique s’orientant autour de la création numérique, aux travers de la conception de robots, d’animatronique ou d’attraction machinique, que j’aimerai maintenant mettre en jeux. Une pratique plastique qui emprunte à l’univers des Makers et des Fab-lab, leurs ressources et leurs moyens techniques pour donner la réplique au champs sculpturale et aux arts du volumes. Un travail plastique qui me permet de rentrer en septembre 2018 dans l’unité de recherche numérique de l’ENSBA Lyon, situé dans le fab-lab partagé avec les Nouvelles Subsistance et l’école de Lyon : le Labo NRV (Numérique, Réalité , Virtuelle). Labo dans lequel j’aurai aussi un rôle polyvalent, puisque j’aurai la chance dés la rentré d’y être moniteur afin d’aider éléves et résidents à réaliser leurs projets, assurant un rôle pédagogique autant que technique.
L’utilisation du fab-lab ayant pris une place importante dans la conception de ma pratique c’est avec curiosité et le besoin de partager cette expérience que je m’adresse à vous aujourd’hui.
En mars 2018, la médiation d’une de mes pièces : Microcosme réalisé pour la biennale de la musique au prés de classes de primaire (CE1-CM2), m’as permit pendant une semaine d’appréhender la pédagogie auprès de groupes d’enfants et leurs réception d’une pièce d’art numérique. J’ai notamment réalisé dans ce cadre là une version allégé et modifiable de la pièce, montrant l’enjeux du code, ainsi qu’un exercice de visualisation des données afin de les sensibiliser à celle qu’ils produisent. Cette expérience fut révélatrice d’une envie d’échanger un savoir acquis en auto-didacte et dont la rencontre avec un public issu de milieu sociaux équivalent au mien, m’a révélé la nécessité d’éducation numérique. Il m’est apparus que bien que la pratique du code soit engagé dans de nombreuses écoles primaires, la perception du web et ces enjeux économique et politique, elle n’est pas saisie, laissant une partie de la population de jeunes utilisateurs sans moyens de défenses critiques fasse à un web d’industrie auquel l’accès devient de plus en plus facile et précoce.
C’est l’enjeu du maker que j’aimerai partager auprès d’une classe d’élèves en bas-ages, en développement un laboratoire d’expérience plastique, ou l’enjeu serait moins de produire que de pouvoir produire, le faire à l’usage de la critique et de la penser, afin de mettre en place une pédagogie par la confection d’objets numérique, entrevoyant le DIY( Do it yourself) ou le fait mains comme de puissant vecteurs sociaux, et outils de lutte philosophique et critique dans la marginalisation de l’utilisation du WEB. Mon but étant de proposé un développement en deux pole, artistiques et techniques, afin de montrer d’autres possibles et donner aux enfants la capacité de pouvoir faire eux même et d’en comprendre les besoins et les nécessité.
Enfin mettant en place une thèse autour du robot, et l’enjeu de sa fabrication et de sa technicité dans la création de sentiments chez le spectateur il me semble important de pouvoir impliquer le jeune public dans la création de pièces d’envergures et d’expérimenter avec eux, certains de pouvoir développer mon travail vers un horizon plus précis, et mieux cerner le rapport qu’entretiens une génération de digital natif avec la technologie.
Cet enjeux de l’éducation est ce qui motive ma candidature pour la réalisation de l’installation « After burning », l’installation comprend, deux robot programmé en Deep Learning ( intelligence artificielle, basé sur l’idée de généalogie afin d’arriver à l’action souhaitée de la manière la plus parfaite possible), une fresque digitale se tissant en temps réelle, un robot musical, et une successions de forme de petite taille, rappelant des créature protozoiques. L’installation réutilise des composantes numérique et des ficelles scénaristiques du cinéma hollywoodien afin d’évoqué une scéne stérotypé et créer un sentiments factice comme je développe dans ma pratique plastique.
Le projet sera mené sur deux front, un artistique au travers de l’histoire de la sculpture, l’autre autour de l’initiation aux outils des fab-lab et makers et l’importance de fabriquer et savoir fabriquer dans la société contemporaine. Les machines les plus techniques dont la réalisation sera faite en amont, mais dont la programmation sera laissé à l’imagination des enfants, entrevoyant le projet comme une collaboration plus que comme une entrave.
Pour ce faire le contact avec les élèves sera initiés en trois temps, tout d’abord par la mise à disposition de deux imprimante 3D ainsi qu’un scanner 3D et la formation pour son utilisation, afin qu’ils puissent en dehors des moments de travail, imprimer fabriqué.
Le dessin et la conception de sculpture animé qui ponctueront l’installation. Dont ils seront les seuls gérant.
Une appréhension d’un robot plus conséquent de taille humaine et construit en amont que les enfant pourront contrôler dans des ateliers de programmation.
Et la confection d’un environnement numérique, destiné à la projection et accompagnants les robots.
L’installation After burning, utilise un principe d’intelligence artificielle pour rendre comique nos rapport amoureux, amplifiant les luttes et l’absurdité par une danse codé, dont le seule principes et de s’améliorer jusqu’à arrivé au but prévu, pastichant nos rapport sociaux et une société basé sur l’acquisition de compétence quantifiable. Tandis qu’une lutte se déroule, les morcellements animés sont autant de petits morceaux de vie en attente de devenir. L’environnement percé de musique romantique et mêler à un arrière plan généré par ordinateur viens amplifier l’idée d’une systématisation du monde et rend la scène qui se déroule aussi absurde qu’inquiétante.
Par le(s) artiste(s)