baguette magique

Matthieu était à une réunion et il avait le jujo

Publié par Mathilde Garcia-Sanz

Journal du projet
Littérature Poésie

Nous filmons dans le gymnase le poème Je suis un enfant créé collectivement lors du séjour précédent. Nous inventons une chorégraphie simple pour dire le poème. Je pense que c’est une performance révélatrice et enthousiasmante, nous pourrons la refaire souvent.

Nous lisons Avec l’enfant de Boris Wolowiec, puis nous faisons avec l’adulte. On peut parler des textes ensemble, de ce qu’ils nous font, ils sont généreux dans leurs regards de lecteurs, par contre ils ont tendance à vouloir recopier certaines formules, à réutiliser les mêmes mots. Ils veulent encore avoir juste, mais depuis la dernière fois certains ont écrit des poèmes maison.

 

Safa s’amuse avec l’adulte, sur son cahier le poème forme un tourbillon, mais ici nous le présenterons comme ça :

 

L’adulte va

 

l’adulte va là

 

l’adulte va là-bas

 

l’adulte va là où l’adulte va

 

L’adulte va là où il y a son chien.

 

 

Le reste de la semaine, nous sommes surréalistes. Liam invente le jujo. Avoir le jujo, c’est très embêtant, c’est quand on a faim dans les endroits où on ne peut pas manger. Lilly passe d’agréables qualipéos, des journées paisibles où rien ne se passe, Susan pakitante : l’hiver, elle a envie de l’été et l’été elle a envie de l’hiver.

 

Je trouve une baguette magique dont personne ne voulait, «  les gens l’aiment droite » dit la boulangère.