Les sculptures trouvent leurs places.

Fraîchement sorties de leur atelier, les quatre sculptures trouvent enfin leurs emplacements. Les points d’ancrages, pensés avec les élèves, répartissent les volumes dans quatre coins de l’école primaire et maternelle. Deux d’entre elles sont placées à l’ombre des quelques arbres qui bordent la cour, les deux autres à l’abri sous les préaux. Elles trouvent ici tout leur intérêt. Elles sont désormais confrontées au regard du public, aux espaces architecturaux des deux écoles. Le temps estival de ce premier jour dehors leur confère des ombres et nouvelles perspectives qui n’était pas visible dans l’atelier. Enfin, elles deviennent actives. Prises d’assaut par les élèves lors de la première récréation, leurs valeurs fonctionnelles sont visibles, utiles. Ici s’achève le temps de la création, l’espace intime de l’atelier, pour un nouveau temps : nos quatre sculptures vont pouvoir évoluer, être comprises, étudiées, utilisées. Elles appartiennent maintenant à l’environnement de l’école, ainsi qu’aux élèves.