expression corporelle

Expression corporelle et développer son imaginaire

Publié par Marie Mons

Journal du projet

Les artistes invités Valer’Egouy, conteur, accompagné de Lucie Anceau, danseuse chorégraphe, proposent aux enfants une série d'exercices qui engagent le corps et développent leur imaginaire.

Bel bonjou !

Les enfants ont suivi Valer’Egouy qui leur propose pour se saluer un exercice de rythme en répétant une phrase musicale en frappant dans les mains ou sur leurs cuisses. Ils s'exercent à répéter la phrase ensemble en prenant le soin d'être synchronisés, plusieurs fois, le plus vite possible.

bel bonjou

Expression corporelle

Lucie Anceau a dansé dans l'espace et demandé aux enfants de reproduire ses mouvements. Pour travailler sur la concentration, elle décrit ensuite ses mouvements et demande de fermer les yeux.

danse
Le coupeur de canne

Le duo Valer’Egouy et Lucie Anceau propose aux enfants de danser autour des composantes de l'identité créole.

Illustrer par des gestes inspirés de la nature (la flore : les cocotiers, les flamboyants, le sable, la mer et la faune, les crabes, les manikous, les colibris, les requins...), des personnages du carnaval (les diables rouges, vaval...) ou encore, des notions abstraites, sentiments et sensations (la joie, la liberté, la tristesse, faire peur…)

"Finalement, ce n'est pas si compliqué de danser des idées"

Développer son imaginaire

Avec Valer’Egouy, on décide de convoquer l'imaginaire des enfants en leur donnant l'occasion de s'exprimer devant leurs camarades comme s'il s'agissait d'un public. L'enfant-conteur choisit trois cartes, les cartes représentent des formes colorées et ne font que suggérer des figures, il faut imaginer une histoire avec trois personnages. Des fées, des princesses, et des démons sont au rendez-vous. Les élèves travaillent leur gestuelle comme dans la tradition du conte créole sans oublier la formule introductive de rigueur : "Yééééékrik..."

Développer son imaginaire
Yekrik

Ces exercices, en plus de contribuer à s'interroger sur l'identité de la Martinique de manière plus intuitive et spontanée, ont incité les élèves à s'exprimer par le corps. Un grand pas en avant a été fait, j'ai observé beaucoup plus d'aisance devant la l'appareil photo lors des ateliers qui ont suivi.