Voici le journal de notre 4e venue à l'école de Montégut, fin février 2020.
Maintenant qu’on a exploré les bases de la marionnette et celles de la couture, nous allons pouvoir entrer dans le vif du sujet : la création de notre spectacle. Au programme de ces deux jours : théâtre d’ombres et prise de son.
Jour 4
En effet pour rappel, le projet Couture(s) est un projet de théâtre documentaire et marionnettique. Il nous faut donc commencer à récolter la matière documentaire et continuer à explorer les champs marionnettiques qui nous intéressent : à savoir, les objets de la couture, le tissu et l’ombre.
Avant d’entrer dans la salle on demande le silence, quelques consignes de sécurité car i.elle.s vont s’installer dans la pénombre. En effet, nous avions préparé un décor au rétroprojecteur. Lorsqu’i.elle.s entrent un.e par un.e dans la salle, i.elle.s découvrent un drap blanc sur lequel sont projetés quelques objets de la couture. Exclamations de surprises et quelques « c’est beau ! », les voilà impatient.e.s de toucher eux/elles-aussi les objets et de découvrir cette machine qui fait de la lumière.
Plusieurs consignes de jeu se succèdent avec, à leur disposition, des objets du monde de la couture (dés à coudre, aiguilles, boutons, tissus, dentelle, petite machine à coudre, aiguilles à tricoter, fils, pelotes, bobines, etc.)
Découverte des ombres de leur propre corps avec un jeu de mime.
Choisir un objet et détourner son utilisation.
À plusieurs, créer un décor et le faire vivre.
Les CE ont été attentif.ve.s et méticuleu.ses.x tandis que les CM ont été plus impatient.e.s et moins délicat.e.s.
On retiendra le mouton en fils entremêlés et boutons et la voiture réalisée dans le même style.
Cet après-midi c’est visite de l’EPHAD de Castéra pour préparer la rencontre du 10 mars 2020...
Extrait de la recherche ombre/lumière
Installation de bienvenue
Château ou prison ?
Paysage urbain
De la couleur !
Tout le monde veut mettre son grain de sel
En rouge et noir
Joli mouton
Jour 2 : Un nouveau membre de l’équipe se présente aux enfants : c’est Pauline ! Pauline qui a fait une école de CI-NE-MA. Curiosité des élèves, les questions fusent.
Elle vient pour nous parler du son. Pour cela elle nous montre le début d’un court-métrage très touchant : disponible ici
Il s’agit d’un portrait d’Alain Cavalier « La matelassière ». Les enfants restent scotchés sur les mains de cette vieille femme.
Jour 5
Puis, on se concentre sur le son, et Pauline nous fait écouter deux fictions sonores.
La première est sur le féminin/masculin, des rires se font entendre dans la classe et ce sujet soulève beaucoup de réflexions. La seconde provoque l’étonnement en nous plongeant dans la peau d’un chien.
C’est l’heure de la récré, mais après ce sera à vous d’enregistrer !
Découverte des enregistreurs par petits groupes pendant que certain.e.s continuent la toile à broder que nous avions commencé la dernière fois.
Les enfants enregistrent des sons différents, ceux d’une machine à coudre récente, ceux d’une machine à coudre des années 1920. Mais aussi les sons d’une main qui plonge dans la boîte à boutons ou bien de deux aiguilles qui s’entrechoquent. Et puis le dernier groupe se décide même à faire un petit concert avec les objets de couture. Belle créativité !
Tout au long de la journée, Ninon et Pauline commencent une nouvelle phase du travail : les portraits sonores des enfants. Les questions tournent autour de la couture vous vous en doutez, mais aussi de la transmission et du genre... Affaire à suivre !
