Deuxième semaine à Conie-Molitard, du 2 au 6 mars 2020

Publié par Aude Rouanet

Cette deuxième semaine sur place s'est faite à deux, avec Quentin Laugier. Dramaturge du spectacle, son rôle au sein du projet de transmission avec les élèves est de partir de leurs travaux d'écritures et d'improvisations, mais aussi des entretiens enregistrés en janvier, pour écrire une trame de pièce.

Cette semaine s'est organisée différemment de la précédente : nous avons passé moins de temps avec la classe le matin, nous étions tous les deux dans la salle attenante pour préparer le temps théâtral des après-midis, et aussi pour un travail de structuration administrative du collectif.

Nous sommes intervenus les deux premiers matins pour leur lire le conte d'Hansel et Gretel, qui sous-tend beaucoup l'écriture de Que tu sais pas qui te mangera. La structure du conte dans la dramaturgie générale du spectacle est fondamentale. Et un certain imaginaire collectif de la dévoration y prend place. Enfin, le conte nous semblait être une bonne porte d'entrée pour un travail avec des enfants.

Tous les après-midis, nous étions dans la salle des fêtes en face de l'école, pour des ateliers de théâtre. Nous commencions toujours par un échauffement de groupe, puis chaque jour nous faisions des exercices guidés d'improvisation en groupe .

Les échauffements

Chaque séance débutait par un échauffement en groupe, dans l'idée de se mettre ensemble, de s'écouter, de se faire confiance.

Les exercices d'improvisation guidés

Chaque jour, nous changions d'exercices (environ deux par après-midi). L'idée étant toujours de rester dans le thème du repas partagé, ou de la nourriture, de l'émission de cuisine, ou de la structure du conte. Pas de passage en solo, les improvisations ou les exercices se font toujours en groupes.

L'atelier slime

Comme la slime est un accessoire très présent dans la mise en scène de Que tu sais pas qui te mangera (à la fois pour signifier les aliments mais aussi les entrailles de cet espace qui devient monstrueux), nous avons proposé à la classe un atelier fabrication de slime le jeudi.

Puis dans l'après-midi nous avons essayé de l'intégrer à un exercice d'improvisation, mais même s'ils se sont prêtés au jeu de bonne grâce, l'objet slime en lui-même leur était trop amusant et fascinant pour avoir vraiment envie d'en faire du théâtre !

Les scènes dialoguées

Le dernier jour, nous avons passé une partie de la matinée à demander à la classe, par duo, d'écrire des dialogues d'une dizaine de lignes, toujours sur le thème de la nourriture.

Ils les ont ensuite appris par coeur pour les mettre en scène et les jouer devant la classe pendant l'après-midi, après l'échauffement.