Le projet «Tribus sensibles» propose une réflexion sur l’image de soi et sur notre rapport aux autres, à travers l'évocation graphiques de nos emotions par l'objet masque. Nous souhaitons intégrer des élèves dans la création d’une œuvre photographique en les invitant à s’approprier l’objet du masque. Nous voulons créer un système de création participative de ces objets et concevoir avec eux un vocabulaire de forme traduisant des ressentis, en première partie de résidence. La photographie mettra en scène les élèves portant leurs créations: des masques éphémères pouvant dévoiler une partie du visage.
Le masque est interessant en tant qu‘objet graphique porteur de sens (utilisant le signe, le symbole, l’immitation de caracteristiques animales, émotionnelles etc.) Il facsine aussi pour la pluralité et l’infinité des choses qu’il peut incarner et materialiser par son caractère visuel. L'idée est ici de s'attacher à sa représentation des émotions avec des éléments visuels permettant la distinction ou l'assimilation à l'autre. Étant à la fois un objet ancien et populaire contemporain, il succite l’intérêt d’un public large, et notamment celui des jeunes et des enfants. Ces deux publics sont au coeur d’une recherche sur leurs identités, qui rendent ce travail du masque particulièrement riche.
Deux temps de mise en scène photographique masquées seront organisés. La première de manière collective (questionnant le rapport à l’autre et à l’image collective), la deuxième de manière individuelle (le portrait questionnant le rapport à sa propre image).
Ces deux types de mise scène reprennent et ré-inventent un médium que l’école dans son ensemble connait de manière très normée avec la photo de classe annuelle.
Cette résidence nous permettra d’enrichir nos recherche tournant autour de la rencontre, et de développer un système de création participative utilisant le masque d’une manière spécifique, d’ouvrir cette recherche à un travail commun et incluant divers acteurs.
Bouches-du-Rhône
Par le(s) artiste(s)