"Finalement une image, c'est un peu comme mettre le monde à la taille de ta tête!", dit Manuel.
"La première semaine, nous avons vu le monde à l’envers en regardant dans une boîte, à travers le sténopé. Le sténopé, c’est comme la pupille de l’œil. La lumière est venue inscrire son empreinte sur le papier photo. Nous avons développé les images au laboratoire."
Qu'est-ce que tu vois? Mais ça bouge! Pourquoi c'est à l'envers?
Face à la magie de l'émergence de l'image, dans la chambre noire, nous avons découvert cet accident imprévisible de la lumière. Une belle expérience de l'argentique.
Devant le sténopé, expérience de la pose longue et des effets du déplacement. "On est comme des petits fantômes!"