Maripasoula Explorations 2

Maripasoula Explorations 2

Publié par Romain Baujard

Journal du projet

Deuxième partie du scénario...

1. EXT / JOUR Rues de Maripasoula

On croise ensuite un autre gars, entre deux âges avec des dents en or et une casquette. Il fait la tournée des bars et des échoppes pour vendre des rôtis. Il est du Surinam et parle anglais.

On le suit dans sa tournée. Il récupère sa femme qui arrive d’un pirogue, car elle travaille à vendre des habits chez les chinois en face. Ils rentrent chez eux, et elle allume la télé, car elle apprend le français en regardant des émissions.

2. INT JOUR Equinoxe

Celine donne cours dans la maison d’équinoxe à des gens de tout âges pour apprendre le français. Il sont assis sur des chaises, et elle est au tableau. Elle fait des dessins pour expliquer les mots, et les gens répètent. Il y a des femmes et des hommes.

La pièce est grande, avec un ventilateur au plafond, du carrelage. C’est une maison individuelle convertie en salle de cours. L’un des "étudiant" raconte son parcours et parle de sa ville natale.

3. EXT JOUR aéroport de Maripasoula

Les passagers descendent de l’avion de Cayenne.

À l’intérieur un jeune employé, albinos, pèse les bagages pour le départ prochain de l’avion vers la capitale, ou vers Saint-Laurent du Maroni.

Dehors, face au parking quasi désert, une femme vend des boissons et des sandwichs. Sa picolette est installée en hauteur. Elle s’amuse avec un papier bleu.

On est frappé par cet aéroport minuscule, qui ressemble plutôt à un snack bar. Vetuste, on se demande si on arrivera à bonne destination.

4. EXT JOUR / rues de Maripasoula

Des chiens errants et des poules traversent les rues.

On les suit quelques instants, et ils nous emmènent ailleurs.

Devant la poste, il y a la queue. C’est le samedi, jour du virement des allocations.

Les alentours, jusqu’au dégrad sont remplis de victuailles, de petits vendeurs, qui proposent sandwichs, bami, nassi…

Il y a au dégard amérindien des familles entières qui viennent des villages alentours pour retirer des espèces et faire quelques courses.

On voit des jeunes gens, des plus vieux, avec des caisses, de heineken, des sandwichs…

...

On arrive à la case de Madame … devant le dégard. Sa fille, est au collège et elle raconte à un ami amérindien :

"J’ai visité les lycées de Cayenne… je sais pas si je veux faire esthéticienne ou gendarme. "

On arrive ensuite devant le lieu où vivent les gendarmes. Des maisons individuelles climatisées, un jardin arboré et des jolies fleurs. Quelques hommes sont en train de rafistoler la jolie et barrière neuve qui sépare le lieu de la route.

On constate le contraste entre la route vétuste et la façon dont le jardin des militaires, la clôture et les petites maisons sont bien nickels, contrairement à la rue à laquelle la "résidence" fait face.

Plus loin, on croise un camion militaire rempli de recrues à l’arrière, qui laissent passer un quad, et une femme qui traverse nonchalamment.

5. INT / JOUR Face à l’école Jonas

Dans son café, une femme d’origine colombienne fait du ceviche. La maison est de fortune, en bois.

L’extrémité face à la cuisine est un pan de la maison converti en coin enfant: des jouets sur le sol, un jeune enfant est dans un hamac, avec son frère. Il a le t-shirt bleu de l’école Jonas.

Ils écoutent de la musique brésilienne sautillante, et à un moment la cuisinière bushi, aux formes généreuses, se lève et prend l’enfant dans les bras. Elle le fait danser sur la chaise au son de la musique pop brésilienne qui emplit le petit réduit.

Plus loin, c’est la récréation à Jonas et une jeune fille fait la navette entre la cour de l’école et le snack pour vendre aux enfants des sandwichs et des boissons. Les enfants sont tous rassemblés à la grille, agrippés et attendent leur soda et leur collation en criant ce qu’ils veulent en Aluku.