La carte
Publié par Kelly Molon
Le
5 octobre 2020
Journal du projet
Arts visuels
Installation
Sociologie
Arts plastiques, édition, sculpture, architecture, photographie
« La carte n’est pas seulement un instrument pour s’orienter, apprendre ou conquérir le réel, elle est aussi un objet qui change nos modes de voir et de penser le monde. Lorsque la carte n’est pas encore tracée, alors tout est possible. Elle est à ce moment-là un espace vide, un espace blanc. Le vide [...] est constructif de notre vision des choses et une carte qui ne montre rien en son centre renvoie à ses limites comme un point de paysage renvoie à l’horizon qui l’entoure et le déborde. »
Gilles A. Tiberghien, Finis terrae : imaginaires et imaginations cartographiques, Paris, Bayard, 2007, p11
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En parallèle de la création et la disposition des modules en argile qui définissent la maquette de « Terra incognita », les élèves ont imaginé une carte au format A3 qui leur permet de placer les « balises », de se repérer et d’interroger la structure, l’organisation et le sens qu’ils souhaitent donner à ce territoire.
Pour cela, l’écriture, les symboles, les légendes, les motifs et les dessins seront réalisés à partir de tampons, eux-mêmes créés par les élèves à l’aide de gomme arabique et d’encre, mais aussi de crayons, de feutres, de craies et de papier calque. Une autre partie de la production est dédiée à la découpe et au collage de papiers de couleur permettant de reconnaître les différentes zones de la carte selon leurs caractéristiques.
Les zones
