Comète

Ce mercredi à 4h, tremblement de terre.  Ondes sismiques de magnitude quatre mais je m'en fiche, je suis sur mon matelas. 

À 5h45 je suis sur le chemin, le pouce en l'air. 

Ici, les enfants sont scolarisés soit le matin de 7h à 12H, soit l'après-midi entre 12h30 et 17h30. J'apprends qu'il y a même deux directrices et deux équipes pédagogiques : l'une pour l'école de Combani-matin, l'autre pour Combani-après-midi. Comme les lavandières de jour et nuit, elles ne font que se croiser, à midi.

Les enfants et moi commençons à 7h et j'habite Tsingoni, à une heure de marche de l'école de Combani. Je trouve facilement de gentils conducteurs matinaux pour m'avancer, qui m'évitent de devenir toute rouge sous le soleil de satan. 

Les participantes me connaissent déjà des deux séances précédentes. On a écrit ensemble hier une histoire, Qui es-tu et que fais-tu ? qui finit trois fois mal et quatre fois bien. Je complote avec le webmaster du site de livres-jeux Litteraction.fr pour la mettre en ligne et  la partager ici. 

Aujourd'hui, nous imaginons qu'une comète a atterri la nuit dernière dans la cour de l'école. Nous allons la 'voir', et scrutons le ciel 'étoilé' de huit heures pour savoir d'où elle vient. Puis nous rentrons écrire. 

Notre histoire de ce matin, La Comète, n'a pas vraiment de fin(s). On y apprend seulement qu'une élève phosphorescente reste enfermée la nuit au deuxième étage de l'école, ne laissant dépasser par la fenêtre que ses cheveux, pour qu'ils prennent l'air.

Deuxième information importante partagée ce matin par Laïra : quand on adresse des vœux à la Lune, il ne faut pas en faire plus de trois, sinon elle s'endort pendant un mois et on doit attendre tout ce temps pour pouvoir à nouveau lui parler.

J'espère pouvoir mettre en ligne bientôt l'histoire de La Comète.