Andrea Bresciani
Julia Durand

Amélie Durand

Création sonore Littérature Création radiophonique

Depuis l’enfance, Amélie Durand a été elle-même, mais aussi beaucoup d’autres : sa sœur, la fleuriste, la police, le lac du Salagou. Parfois ça l’amuse, parfois ça la déprime. Réfractaire à toute forme d’enseignement, elle est pourtant contrainte par sa vieille tante à suivre des cours de finance et de balistique à l’école élémentaire Philippe Cadique, dans le Gard. Elle en est exclue à l’âge de sept ans pour y avoir inventé, avec ses camarades de CE1, le lance-pierre à plasma. Par pur esprit de vengeance, elle devient écrivaine.

 

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P U B L I C A T I O N S

 

Elle a publié en 2022 une Grammaire pour cesser d'exister aux éditions Le Sabot.

On peut lire ses textes, sous divers pseudos, dans diverses revues et magazines, dont cunni lingus, Géante RougeNo Go Zone, Espace(s), Larevue*, JefKlak, TESTE, Pøst, La Femelle du Requin, le Serveur Vocal Poétique. Elle a pu lire certains de ses textes sur la scène de la Maison de la Poésie, à Paris.

Elle co-produit et co-réalise chaque mois l'émission de radio La suite au prochain numéro, sur RFPP, consacrée aux revues et aux fanzines et, trois dimanche par mois, Récréation sonore, sur Radio Campus Paris.

Elle a participé, avec Olivia Rosenthal, Dorcy Rugamba et douze autres jeunes artistes rwandais et européens, aux Ateliers de la Mémoire à Kigali. Leur création a donné lieu à des lectures sur diverses scènes entre 2015 et 2018 - à Paris, Kigali, Bruxelles, Avignon - et à différentes mises en musique, par Nirere Shanel, Samuel Kamanzi et Gaël Faye et à la publication d'un recueil aux éditions Naima.

Elle écrit et crée seule mais aussi en collaboration.

Elle est ainsi l'autrice, avec Elio Possoz, d'un récit fantastique à choix multiple qui donne à rire (pensent-elles) et à questionner les stéréotypes de genre et les codes de la rencontre amoureuse (espèrent-elles). Elles ont pu le lire ensemble, accompagnées par différents musiciens - selon les villes -, notamment au théâtre de l'Ogresse (Paris), à la Cave Poésie (Toulouse) et sur les ondes. Cette épopée mélancolique est signée du mystérieux hétéronyme de Pinchard et Pinchart.

On a pu voir son travail Les œuvres de mort, prises au hasard, se passent de commentaires exposé sur le site des Archives Nationales en 2015. Il s'agissait d'une création à quatre mains avec l'artiste Ioanna Néofytou, sur la base d'un corpus d'archives datant des trente premiers jours de la Grande Guerre.

Elle a élaboré, avec Marie Willaime, une réflexion théorique sur la pratique de l'écriture en collaboration, notamment par le biais d'une communication à deux voix intitulée Écrire à quatre mains : prendre l'autre comme table d'écriture, lors du colloque Transitions des arts, transitions esthétiques, processus de subjectivation et des-croissances, qui s'est tenu en 2015 à l'Institut National d'Histoire de l'Art, à Paris. 

Elle fut, à l'occasion, catcheuse littéraire à l'EISPI sous le terrifiant cryptonyme de Virginia Werewoolf

Enfin elle écrit des textes de science-fiction avec sa sœur Julia Durand, sous le nom de Sisters Fox - en hommage aux sœurs Fox, arnaqueuses et spirites britanniques de toute première bourre. Le tout dernier, hommage à Mary Shelley, est paru dans la revue Galaxie(s).

 

Projets de Amélie Durand

Journal du projet 18 juin 2019 Projet La nuit, tu es De Amélie Durand