Le textile, fil d'Ariane de l'Histoire audoise raconte un territoire au prisme des textiles d'hier et d'aujourd'hui. Dans une région chargée de mémoires, Nàto Bosc-Ducros tire le fil d'Ariane de savoirs-faire anciens pour rendre compte du monde d'aujourd'hui et de celles et ceux qui y vivent. Cet été, l’ancien étudiant en arts décoratifs part à la découverte du territoire audois et des 338 habitant.e.s du village de Cenne-Monestiés, accompagné par l’association Arbor'Essences, spécialisée dans l’agriculture urbaine.
Comment prendre soin de celles dont l’esprit et le corps ont été brisés ? C’est la question à laquelle essaye de répondre la circassienne Inès Maccario. Avec son résidence Transat, Réparer les (sur)vivantes, elle pose pour quelques mois ses valises dans les locaux du centre d'accueil de l’association Olympes de Gouges et part à la rencontre des victimes de violences conjugales. Par l'art et le mouvement, elle leur propose d'explorer de nouvelles façons de se réapproprier leur corps. Un travail d'empouvoirement créatif, nécessaire, pour faire triompher la dignité et le courage de ces femmes.
Alors que les Deux-Sèvres ont été au cœur de la contestation des megabassines, la photographe-plasticienne Rebekka Deubner et l’architecte Déborah Feldman s’installent au cœur de ce territoire rural pour deux mois. Avec la complicité de la Confédération paysanne, elles partent à la rencontre des femmes et des hommes qui travaillent cette terre. Ensemble, ils inventent de nouveaux récits et de nouvelles pratiques pour s’adapter aux défis écologiques actuels et anticiper ceux de demain, pour le projet La terre amoureuse.
Installée au cœur de la rhumerie Karukera, la photographe-auteure et plasticienne Cynthia Phibel récolte les souvenirs d’une des plus vieilles cultures de la Guadeloupe. À travers l’histoire de ce véritable « or vert », c’est celle de l’île toute entière qui se révèle à nos yeux, entre hier et aujourd’hui. Travaillant toute la polysémie du mot « culture », c’est plus largement nos manières de vivre ensemble, « d'habiter et rêver un lieu, une île, un péyi » que l’artiste nous propose d’explorer, à travers son projet de résidence Canne à sucre, quatre siècles de mémoire.
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