Retour à Lapleau - Avaler des kilos de mètres
Publié par Claire Veysset
Le
15 octobre 2020
Journal du projet
Cinéma et audiovisuel
Création sonore, Documentaire
Après une interruption de plusieurs mois, ma résidence en Corrèze reprend, notamment avec une nouvelle série d'ateliers au sein de l'école de Lapleau, qui sera suivie de deux autres séjours d'ici décembre, pour une restitution publique le 12 à la salle de l'OTP !
Premiers pas du second acte de cette résidence.
Je retrouve certains élèves rencontrés en mars dernier, mais je rencontre également les nouveaux élèves de la classe : échanges et reprise de l'initiation au son et à la musicalité des mots et des bruits !
Depuis mars 2020, ma réflexion a évolué... Je tente donc d'associer les enfants à de nouveaux aspects qui m'intéressent : la mobilité dans un territoire, l'accès à notre atmosphère direct que permet (et empêche) l'automobilisme, l'inscription de l'infrastructure routière au paysage, l'inscription du corps au-côté de la route et dans le paysage. Petit à petit, nous prenons la direction d'un travail parallèle : ateliers et recherche personnelle se nourrissent, s'entrecroisent et se heurtent.
Débat mouvant
Écouter un son et exprimer ce que l'on ressent : bruits de bouche, moteurs électriques, crécelle, gouttes de pluie... tout le monde n'y associe pas les mêmes images et ne réagit pas de la même manière !
Tentatives d'itinéraires poétiques
Louise, Lilou et Evan au micro et sur "scène" pour une lecture d'une courte poésie sonore autour du champ lexical de la route
"Vous êtes arrivé à destination"
Lire comme la dame du GPS.
Nuage de mots autour de "ROUTE"
Prospections
En-dehors des temps d'ateliers, j'ai poursuivi ma recherche autour de mon projet de création de performance sonore, visuelle et scénique. Captations sur la route, lectures, enregistrements de paysage sonore et tournages d'interview...
« À fortiori si vous envisagez par exemple que tout un paysage, tout un pays, toute une contrée est simplement recouverte de tout un réseau de petits chemins et que nulle part n'existe ce quelque chose qui existe en soi, qui est reconnu tout de suite quand vous sortez de n'importe quoi, d'un sentier, d'un fourré, d'un bas-côté, d'un petit chemin vicinal, vous savez tout de suite que là c'est la grand-route. »
Des routes - Accrochage - Philippe Artières (Fayard/Pauvert, 12 septembre 2018), p.110
