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Peintures, montages

Publié par Jade Gomes

Journal du projet

La semaine du 5 au 9 Octobre signe la fin de l'atelier avec les enfants. Mon projet de recherche est toujours en cours mais nous devons terminer le film sur Victor.

Une projection a été annoncée vendredi, à la salle des fêtes du village.

Écouter la voix-off, déterminer ensemble quels plans mettre sur la timeline, chercher les plans dans le cahier de script, trouver le plan dans la visionneuse, couper, coller, continuer.

Tel est le programme méticuleux de notre semaine de travail.

Heureusement, il y a ces moments de peinture où le support-pellicule permet l'expression abstraite de nos sentiments. La peinture sur pellicule, c'est long et rapide à la fois. Au visionnage, on ne retrouve jamais complètement ce qu'on avait décidé de représenter au départ. C'est ainsi et bien amusant de se laisser surprendre.

Nous comblons les vides laissés par un tournage trop court avec ces images peintes, investies du sens que les enfants leur donnent. Notre film sera donc un mélange figuratif et abstrait.

 

 

Photogramme

« Alors que, quel que soit l’intérêt particulier du film, de la photo ou du tableau, le truc véritablement passionnant, le phénomène, c’est la totalité de ces expressions, leurs correspondances évidentes ou secrètes, leur interdépendance, leurs rimes. Ce qui fait que ce peintre ne devient pas photographe, puis cinéaste, mais part d’une seule et unique préoccupation – percevoir et transmettre – pour la moduler dans tous les états possibles de la représentation. Comme s’il émettait un faisceau particulièrement intense dont des écrans de matières et de formes diverses nous décrivent, en s’interposant, le chiffre. Un laser de Brighton. »
Chris Marker, « William Klein », Graphis, n° 33, mai-juin 1978, p. 495 in [En ligne] http://leblogdocumentaire.fr/chris-marker-la-fiction-documentaire-par-e-houssa

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Encre rose et feutre