Une fois les histoires écrites, j’ai demandé aux enfants de penser aux ambiances sonores qu’ils devaient mettre pour étoffer et rythmer leurs récits. J’ai aussi donné comme consigne de ne pas tomber dans l’écueil de l'illustration sonore, c'est-à-dire que les sons qu'ils devaient choisir devaient apporter une information supplémentaire sans faire de redite avec ce qui est écrit.
Pour autant, il faut aussi permettre à l'auditeur de pouvoir s'immerger dans la narration. Les ambiances sonores doivent donc correspondre à des situations décrites, et lors des séances de brainstorming avec les enfants j'essayais de leur laisser le plus de latitude possible tout en intervenant lorsque je sentais que leurs idées s'enlisaient.
Nous avons décidé de faire nous même les bruits qu'il était possible d'imiter mais aussi de s'aider d'une banque de sons pour créer un univers à la fois fabuleux et réaliste. Après ces choix préliminaires est venu le temps du montage que nous avons abordé ensemble avant que je finisse ensuite les étapes difficiles de mon côté avec deux ingénieurs du son pour régler les derniers détails.