L'imaginaire express

Cette semaine nous nous attaquons à la réalisation du film d'animation. À chaque étape, la configuration change. Les enfants dessinent seuls, font bouger les formes à deux, réfléchissent en groupe.
 

D'abord le décor. Pour entrer dans le bain et les éclairer sur ce que nous allons faire de nos formes découpées,  je montre un clip avec des collages qui bougent.
Deux par deux, munis de leur décor et de leurs éléments, ils viennent préparer les prises de vues pour le stop-motion. Les formes colorées évoluent dans le cadre de l'image selon leur expression (écrite précédemment) ou leur motivation.

Je regrette de ne pas les avoir enregistrés pendant ces prises de vues, car ils se laissent emporter par leur histoires, à voix haute.


Ensuite des personnages. Je montre à nouveau un petit film d'animation, puis direction les tablettes lumineuses. Chacun doit trouver un personnage (sans trop de détail) et inventer le mouvement qu'il fera dans le décor. Pas facile de varier des personnages de manga, que je retrouve à chaque atelier.


Puis des transitions. Léo, rond. Kayla, triangle. Elisa, losange. Ulysse, carré. Et ainsi de suite.
On utilise les restes des papiers gouachés pour découper des formes géométriques et s'organise un défilé de formes abstraites, apparition de motifs et confrontation des couleurs. Ces petites animations colorées serviront à rythmer les étapes du film.


Il manque encore la bande-son. Seul ou à deux, ils viennent raconter le projet que nous faisons ensemble depuis le début, je les enregistre en train d'expliquer les étapes de fabrication et décrire leur scène. C'est complètement décousu, mais finalement c'était aussi un peu mon intention de départ, transmettre l'idée que dans un projet, parfois on ne sait pas trop où l'on va. 

Enfin, trouver un titre. Tous ensemble. Il faut être proche de ce que nous avons fait, sans être littéral. Présenter sans dévoiler. Évoquer sans ennuyer. Ce sera "L'imaginaire express".