La suite de ce projet a été consacrée à la réalisation de photographies des enfants portant leurs masques. J’ai choisi de prendre les photos dans la forêt proche de l’école : c’est un espace que certains connaissent bien et qui invite à lâcher prise, ouvrant aux souvenirs et à l’imaginaire.
A travers un jeu d’expression théâtrale et de performances, les élèves se sont figés à plusieurs reprises, créant différentes scènes en lien avec l’imaginaire de la forêt et leurs sentiments multiples.
Cette séance masquée a permis aux enfants d’exprimer corporellement des émotions diverses et parfois ambivalentes (peur, colère, joie, tristesse), présentant un tableau varié des relations entre les Hommes et de la relation Homme/Nature.
L’observation des photographies a permis aux enfants de questionner leur rapport à la nature, aux autres et de réfléchir aux formes de dominations existantes. Les enfants se sont intéressés à la part invisible de la photographie. Ils ont pris conscience de l’écart entre leur expérience personnelle et la photographie.
Masques et nature
