Plus décousue que les semaines précédentes, celle du mois d'avril nous a permis de terminer tout ce qui était en cours et de préparer notre vernissage du 9 juin.
Hiver-printemps
Après avoir adapté des formes géométriques à l'architecture, on passe au vêtement. On dessine d'abord une maquette de t-shirt ou de chemise et l'on y ajoute des motifs simples, d'une à quatre couleurs. Opaque ou transparente, en aplat ou au trait, comme un logo ou en all-over, on tartine la peinture sur nos tissus blancs ou teintés.
Cumulo-nimbo-strato
On parle souvent du mistral qui assèche les garrigues et courbe les pins, ou du vent froid qui balaye les côtes du nord ou de la Bretagne, mais il faudrait aussi évoquer celui de la Beauce, tempétueux et insensé, qui est capable de nous donner un cours de météorologie en une journée dans son grand ciel de pleine. Alors avec quelques élèves on a décidé de faire un résumé de tous les types de nuages existants, avec nom et altitude, sur un mur de la cour dont la laque avait presque entièrement disparu avec le temps. Evidemment, pendant qu'on était ébloui par la réverbération du soleil sur le béton, une bourrasque a renversé notre pot de peinture.
Fin de partie
On a aussi reçu les peintures de Fabio Viscogliosi et Julien Tardieu, qui vont rester dans les classes de l'école des Hirondelles. On a reparlé de tout ce qu'on avait fait ensemble, depuis le début, et de la manière dont on allait l'expliquer à nos invités du 9 juin. On s'est aussi photographié dans la cour, avec nos vêtements peints. Tout le monde a compris que c'était fini, la salle d'arts visuels, la peinture et les débats, tout ça...
