« Peut-on retrouver le goût de ce qui n’est plus ? Le goût d’avant les grands bouleversements, les catastrophes, le chaos. La cuisine permet-elle de tisser des ponts entre l'avant et l'après, d'incarner les souvenirs, de donner une voix aux ancêtres, aux absents à travers nos gestes, les mots, les plats ? La cuisine permet-elle d’échapper à la temporalité et d’en créer une nouvelle ? » c’est ce que se demandait Lila Lou Séjourné, artiste plasticienne, avant de commencer sa résidence « Cuisine archéologique en Iparalde » à l’Ehpad Ramuntcho de Bidart.