Dans le cadre de l'événement "off" du Printemps de Bourges, nous présentons avec Anaïs Ponty un travail musical au sein du Château d'Eau de Bourges les 18 et 19 avril à 18h. Entrée libre.
Plaisir de vous y voir.
Née en 1989 à Versailles, Johana Beaussart vit et travaille actuellement à Paris. Sortie diplômée d'un DNSEP en 2015 de l'ENSBA de Lyon, elle poursuit son travail plastique autour de la voix et de l'oralité au sein du Post-diplôme Arts et Créations Sonores à L'ENSA de Bourges, année durant laquelle elle explore et s'enrichit d'une pratique performative et radiophonique. Elle est invitée à montrer son travail dans différents événements collectifs dont la Factatory, Lyon (2018), Le Comptoir du Livre, Liège (2018), Frigo&Co, Le Sucre, Lyon (2018), La Cité des Arts, Paris (2017), Transonic, Bruxelles (2017), City Sonic, Mons (2016), Visions, Palais de Tokyo (2016)... Elle interprète également les pièces d'autres artistes et compositeurs comme Julie Vacher (Les parlants et les écoutants, Le Fresnoy, 2018), Rémi Dury (Palais Jacques Coeur, 2017), Agnès Geoffray (Clamor, 2015).
Artiste sonore, vocaliste et performeuse, Johana Beaussart explore la voix sous ses divers aspects. Elle s'intéresse à l'oralité et aux structures des discours qui nourrissent une mémoire collective et une histoire de la parole, archivées par un ensemble de médias (radiophonie, télévision, cinéma, internet, téléphone, etc.). Empruntant leurs caractéristiques prosodiques, elle invente des situations où son/ses personnages , ses plusieurs "elle", dialoguent, interagissent entre eux et avec l'auditeur. Sur scène ou sur supports enregistrés, elle s'attache à la figure de l'interprète comme Nième "Je" possible, s'évertuant à garder l'ambiguïté entre réalité et fiction. Bercée depuis jeune par l’univers du doublage et par des artistes seul en scène comme Michel Courtemanche par exemple, elle porte également son intérêt pour la voix, comme la première matière à jouer d’illusions, d’imitations et d’apparences. S’inspirant de la structure musicale des langues et de leurs prosodies, elle invente des mots, des phrases, se laissant une liberté de composition au service de l’interprétation et de l’écoute.
La restitution du travail mis en place avec les élèves s'est conclue par une écoute collective dans le cadre de la fête de fin d'année à la salle des fêtes de Chabris.