Mes textes sont parus dans le dernier numéro de la revue Quaderna. Dans ce numéro intitulé « Found in (Mis)Translation », on peut lire Ma fille ne parle pas ma langue et Ainsi, j'emprunte les mots qui n'ont jamais été les miens, ce dernier en collaboration avec Woosung Sohn.
Anna Mezey est née à Göteborg en Suède. De père hongrois et de mère suédoise, elle se perd entre les langues et les pays, et élit finalement le français pour écrire et s’exprimer. À Paris elle obtient son master en sociologie et pilote des projets culturels. En parallèle, elle se consacre à l’écriture et intègre le Master de création littéraire à Paris 8. Ses écrits portent essentiellement sur la quête d'identité à travers les différentes langues (étrangère, maternelle, sentimentale, poétique…) que possèdent un individu. À travers diverses performances publiques multilingues, elle interroge la place de la langue dans l’espace public.
Dans mon écriture je mène une réflexion sur l'emploi d’une langue, ce qu’est une langue maternelle ou une langue natale, ce qui se passe avec la langue quand on vit en exil… Je cherche à faire dialoguer plusieurs langues, que ce soit une langue étrangère ou une langue poétique. J'écris ainsi sur le déplacement, sur le flottement entre les lieux, à la recherche de sa place à soi, sa langue à soi. Je viens de terminer mon premier roman, un récit fragmentaire sur l’errance d’une jeune femme vivant en exil choisi.
Après six mois d'aller-retour entre Paris et Revin, après six mois de réflexion, de rencontre, de discussion, d'échange, d'écriture, d'entretiens, de doutes, de ratures, de poésie, de fiction, ma r