J’ai branché le tapis !
Dans son éloge du tapis, l’architecte et designer Alessandro Mendini parle d’un « artisanat informatique ». Il l’associe au téléviseur – à l’écran – affirmant qu’« ils dématérialisent l’architecture qui les entoure grâce à leur lumineuse capacité évocatrice ». L’un et l’autre ouvrent vers un ailleurs.
Depuis le début de la résidence, j’ai enregistré les enfants au cours de leur quotidien, lors de discussions ou pendant les ateliers. L’ensemble de ces enregistrements constitue un contenu sonore que l’on peut entendre lorsqu’on touche un motif en cuivre du tapis, grâce à un système de connexion à un ordinateur par MakeyMakey® et le logiciel Scratch.
S’ajoute à cela un site (encore en construction) qui rendra visible la suite de l’itinéraire du tapis et accessible les récits, les paroles, les mots, enregistrés sur ce tapis. Le projet avec les enfants mené en résidence marque donc le point de départ du Colporteur : un tapis sous sa forme physique, un site sous sa forme numérique.
