« Nous allons constituer une tribu. Les membres de cette tribu sont des personnes remarquables parce qu’elles ont un talent, un pouvoir si vous préférez. On ne connait ni l’origine ni le devenir de ces personnages. On sait juste qu’ils viennent d’une terre qui s’est effondrée sur elle-même. Il va falloir qu’ils reconstruisent, grâce à leur talent respectif, un nouveau monde pour habiter quelque part. » Voici le postulat de départ pour l'atelier MOGO (cosMOGOnie). Je vous propose un atelier-expédition qui diversifie les approches artistiques et traite d’un micro-territoire bricolé : monde naïf et poétique, qui se forme, se déforme et se superpose au « territoire réel ». Toujours avec une approche expérimentale, le but de cette intervention est d’interroger les sociétés desquelles nous sommes issus et de mettre en valeur ce qui les rassemble. Imaginons une nouvelle manière d'exister ensemble, juste pour prendre le temps d’observer et de décortiquer nos habitudes et nos manières de vivre.
« Nous allons constituer une tribu. Les membres de cette tribu sont des personnes remarquables parce qu’ils ont un talent, un pouvoir si vous préférez. On ne connait ni l’origine ni le devenir de ces personnages. On sait juste qu’ils viennent d’une terre qui s’est effondrée sur elle-même. Il va falloir qu’ils reconstruisent, grâce à leur talent respectif, un nouveau monde pour habiter quelque part. »
Voici le postulat de départ pour l'atelier MOGO (cosMOGOnie)
Je propose un atelier-expédition qui diversifie les approches artistiques et qui traite d’un micro-territoire bricolé : monde naïf et poétique, qui se forme, se déforme et se superpose au « territoire réel ». Toujours avec une approche expérimentale, le but de cette intervention est d’interroger les sociétés desquelles nous sommes issus et de mettre en valeur ce qui les rassemble. Imaginons ensemble une nouvelle manière de vivre, juste pour prendre le temps d’observer et de décortiquer nos habitudes et nos manières de vivre.
Le postulat de départ de l'atelier introduit l’idée d’exploration des relations entre des protagonistes et l’espace dans lequel ils évoluent :
- des gens sans terre (communauté en errance)
- des gens qui façonnent un lieu (prendre conscience que nous faisons parti d’un écosystème)
- des gens qui s’organisent (créer une micro-société)
Ce postulat explique aussi que l'accent sera mis sur l’histoire d’un processus de création :
- donner à voir le cheminement intellectuel et créatif
- raconter l’histoire que l’on est entrain de fabriquer
En effet, les éléments produits (objets, maquettes, vidéos, photos, croquis...) composeront une sorte de compilation d’expériences plastiques et intellectuelles et témoigneront de la transformation de nos regards grâce à un cheminement poétique de remise en question. L’accent sera mis sur le processus artistique, sur le sens qu’apposeront les participants à leurs créations plus que sur la « beauté » ou la qualité des finitions des objets qu’ils réaliseront.
Plus précisément, les ateliers seront structurés en trois étapes :
"Gymnastique de la rencontre"
"Faire tribu" ou "la parade des gens sans terre"
"Village modelage"
Un peu comme dans les "livres dont vous êtes le héros", nous incarnerons les membres de la tribu, les protagonistes de l'histoire : nous définirons donc chacun notre talent et nous nous créerons une parure en relation avec notre talent. Suite à notre sortie (mode de transmission), nous imaginerons un nouveau mode de vie communautaire : nous définirons les nécessités et les envies du groupe et planifierons un micro-village qui répond à nos besoins (des groupes d'enfants se formeront en fonction de leurs goûts et intérêts personnels).
Puis, entre animation stop-motion et trucages à la Méliès, nous mettrons en images la construction des maisons de chaque groupe d'enfants en modèle réduit.
Enfin, nous mettrons en scène de petites actions qui suggéreront comment habiter ces espaces imaginaires constitués par nos maquettes (maquettes photographiées dont les images seront projetées et formeront des décors géants dans lesquels nous évoluerons).
Les différentes étapes de l'intervention seront autant d’occasions d’aborder un corpus d’œuvres d’art contemporain et classiques, de mettre en regard des productions des sociétés dites « traditionnelles », mais aussi l’occasion de se raconter et d’ouvrir son imaginaire personnel. Le but de l'atelier est de faire prendre conscience aux enfants qu’ils font partis d'un écosystème, d'un milieu qui les dépasse et auquel ils appartiennent. Je désire provoquer des situations qui tenteront d'impulser de vraies expériences collectives et des prises de conscience.
Par le(s) artiste(s)
Les Ateliers Médicis seront fermés au public du 21 décembre au soir au 5 janvier inclus.