Loïc commence des recherches sur le tag vandale pendant son master de géopolitique à l'université Paris 8. C'est le début d'une passion : il devient co-auteur d'un livre sur le graffiti, puis voyage en Europe centrale et orientale, en Grèce et dans les Balkans pour photographier et cartographier ces inscriptions. En les incorporant à des archives, il produit à son retour des fanzines et des sérigraphies.
Grâce à plusieurs expériences dans des collèges de quartiers difficiles, il intègre ensuite un foyer d'urgence pour mineurs non accompagnés dans le nord de Paris. Lors d'ateliers, il découvre la puissance de la caméra pour libérer la parole des jeunes et pour apaiser divers traumatismes. Il se lance alors dans une formation en cinéma documentaire à Lussas, en Ardèche. Il commence aujourd'hui son premier long-métrage sur la présence de l'industrie nucléaire en Meuse.