Pour Lison chaque espace est une toile vierge sur laquelle elle pose ses formes, ses textures, ses images et ses objets.
Il est facile d'identifier chez elle une famille de formes, un langage de volumes. Les formes en métal et tissus on un réel statut de sculpture classiques, elles habitent l'espace, celles en céramiques on un statut plus proche de celui de l'objet, on peut être invité à les toucher, ses peintures font oublier les murs et ses peluches finissent de brouiller les règles de l'espace d'exposition.
Elle souhaite que le visiteur vive cette aventure quelle a racontée en multipliant les signes pour créer un récit, attractif, onirique. Qu'il se demande où elle a souhaité l'emmener, quelles sont ses intentions dans ce voyage? Une réflexion autour de l'innocence, de l'étrange, du divertissement, des psychotropes?